Les miroirs peuvent être agencés dans une vision panoptique qui cherche à prendre possession complète du sujet, avec des points de vue multiples, ou selon plusieurs modes de représentation.
Première technique : autant de miroirs que de points de vue.
Il existe des portraits posthumes, mais pas de clichés posthumes : car la peinture autorise un décalage temporel entre le peintre et le modèle, que la photographie interdit. Il arrive que la photographie aide le peintre à se souvenir du modèle.
Un couple cerné par les reflets, confiné dans cette chambre autarcique, assimilé à un effet d’optique, réduit à la vanité d’une existence sous verre…
Comme dans tout tableau comportant un miroir, se pose la question « où est le peintre ».La réponse nécessite une analyse précise de cette perspective singulièrement tarabiscotée, et va nous entraîner dans des réflexion en abymes.
Jean Béraud a commis sur une vingtaine d’années une série de tableaux montrant une buveuse au café, que l’on peut considérer comme des variations autour du thème inauguré par Degas.
Souvent les tableaux de Hopper vont par paires, reflétant les deux lieux entre lesquels il partageait sa vie, Cape Cod et New York.