jumeaux

…un des cadres coupés par le bord du dessin est un miroir, dans lequel se reflète – détail qui a fait la célébrité du dessin – le regard du peintre lui-même…

…ce tableau lisse et apparemment irréprochable illustre ce que Degas, plus lucide ou moins hypocrite que ses contemporains, appelait la pornographie de Gérôme.

Ce tableau qui se voulait une leçon d’anatomie comparée, nous en propose involontairement une autre : celle de l’anatomie d’un ratage.

Au Salon de 1868, Gérôme se risque à exposer deux oeuvres qui tranchent avec ses productions habituelles : toutes deux représentent une exécution capitale, toutes deux nous montrent le regard rétrospectif des bourreaux sur leurs victimes, toutes deux tirent leur force dramatique de procédés novateurs…

…en lieu et place des croupes blanches des percherons, admirons les faux-culs jumelés des élégantes.

En 1867, Monet obtient la permission de planter son chevalet sur la colonnade du Louvre. De là, il peint deux tableaux qui montrent la même vue de Paris, mais qui s’opposent par le cadrage, la saison… et la présence ou la disparition d’une célèbre parisienne !