5.1 L’Ame du Monde
Avant d’ouvrir le chapitre de la signification philosophique de Melencolia I, il est indispensable de se familiariser avec un concept central du courant Néo-Platonicien qui imprègne toute la philosophie de l’époque, celui de l’Anima Mundi, l’« Ame du Monde ».
Pour cela, nous partirons d’une gravure assez déconcertante pour nos regards modernes, mais qui était suffisamment familière aux lecteurs cultivés de l’époque pour ne pas nécessiter d’explication.
Toute cette analyse est un SCOOP !
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Francois Maitre, 1475-1480, La Cité de Dieu, Saint Augustin, La Hague, MMW, 10 A 11 fol 339v | Frontispice de la « Philosophia Naturalis » d’Albertus Magnus (Albrecht von Bollstädt) Edition de 1506 [1] |
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Anima mundi
Dieu, en tant que principe agissant du Monde, est représenté portant le globe dans ces bras. Au Tétramorphe de la première illustration correspond, dans la seconde, un quatuor d’objets symboliques.
Les analogies avec Melencolia I
D’emblée, malgré le peu d’habileté du graveur, on remarque que son vocabulaire graphique a bien des points communs avec celui de Dürer.
Au centre, une figure debout, vêtue de vêtements féminins ; au dessus, une figure d’enfant et les chiffres de 1 à 10 sur deux lignes, qui ne sont pas sans évoquer le putto et le carré magique. Enfin, aux quatre coins, quatre objets disposés à peu près dans le même ordre que chez Dürer :
- en bas à droite, une règle et une équerre ;
au dessus, un compas ;
en haut à gauche, une balance ;
enfin, en bas à gauche, un vase, qui correspondrait assez bien, par son emplacement et sa forme, à l’encrier de Melencolia I.
Est ce tout ? Pas tout à fait : la figure féminine tient sur son ventre une sphère, et se trouve entourée d’une couronne mi blanc, mi noir, avec le soleil et la lune, et 24 points représentant les heures. Cette couronne n’a pas d’équivalent dans Melencolia : on peut cependant remarquer que le diamètre de son cercle intérieur représente à peu près trois fois celui de la sphère transparente, soit le même rapport qu’entre le diamètre intérieur de l’arc en ciel et celui de la sphère opaque, dans Melencolia I.
Comprendre la signification de cette gravure nous aidera-t-il à comprendre celle de Melencolia I ?
L’Ame du Monde, selon Platon
L’idée que l’univers est un être vivant, possédant donc, à l’image de l’homme, un esprit, un corps et une âme, remonte à Platon :
« Il (Dieu, ou le démiurge) trouva que de toutes les choses visibles, il ne pourrait absolument tirer aucun ouvrage qui fût plus beau qu’un être intelligent, et que dans aucun être il ne pouvait y avoir d’intelligence sans âme. En conséquence, il mit l’intelligence dans l’âme, l’âme dans le corps, et il organisa l’univers de manière à ce qu’il fût, par sa constitution même, l’ouvrage le plus beau et le plus parfait. Ainsi, on doit admettre comme vraisemblable que ce monde est un animal doué d’une âme et d’une intelligence par la Providence divine. » Timée, 40, traduction Victor Cousin
En aparté :
L’Ame du Monde, selon Marsile Ficin.
Cette doctrine a plus tard été développée par Plotin, puis reprise et christianisée par Saint Augustin. A la Renaissance, elle a été popularisée par Marsile Ficin, philosophe et astrologue, qui en a fait le fondement de méthodes et de remèdes pour la conduite de la vie, confinant parfois avec la sorcellerie.
Dans « Les trois livres de la vie » (De Vita Triplica, 1489) il explique que l’Ame du Monde est un intermédiaire nécessaire entre l’Esprit et le Corps, trop éloignés l’un de l’autre pour communiquer directement :
« S’il n’y avait que ces deux choses au monde, à savoir l’entendement d’une part et le corps de l’autre, et que l’âme n’y fut point, alors ni l’entendement ne serait tiré au corps… ni le corps ne serrait tiré vers l’entendement…. Mais si l’âme y est interposée et conforme à l’un et à l’autre, lors facilement des deux parts, et à l’un et à l’autre se fera l’attraction ». De Vita Triplica livre III, chap 1, traduction française de Guy Le Fèvre de la Boderie, 1578)
Dans la suite, il précise que l’Ame du Monde possède des « raisons séminales » qui lui permettent de transmettre à la Matière l’influence des Idées, et de lui imprimer ses formes :
« L’Ame du monde possède, par un effet de la volonté divine, au moins autant de raisons séminales des choses, qu’il y a d’Idées dans la pensée divine, raisons au moyen desquelles elle fabrique tout autant d’espèces dans la matière. C’est pourquoi chaque espèce… correspond à son Idée propre et peut, au moyen de cette raison, recevoir souvent quelque chose de l’Idée…Ainsi, si elle vient à dégénérer de sa forme propre, elle peut être régénérée par ce moyen…. «
D’où la croyance, qui sous-tend sous sa forme savante, l’astrologie et l’alchimie, et sous sa forme superstitieuse la sorcellerie, qu’on pourrait régénérer une forme malade en lui administrant des substances différentes, pourvu qu’elles découlent de la même « Idée » :
Si, de la manière correcte, vous ajoutez à une espèce ou à un individu de cette espèce, plusieurs choses éparses mais conformes à la même Idée, alors vous attirerez, dans cette matère correctement préparée, un don de cette Idée particulière, grâce à la raison séminale de l’âme. »
Ceci ouvre la porte à toute la pensée magico-analogique, basée sur les « signatures » qui révèlent la parenté cachée entre les choses éparses.
Enfin, Ficin pense que l’Ame du Monde imprime dans le Ciel, au delà des étoiles, des « figures » correspondant à ces raisons séminales ; et que les étoiles, par leurs rayons lumineux, les transmettent jusqu’aux corps matériels.
Ceci posé, nous pouvons revenir au frontispice d’Albertus Magnus.
L’Esprit du Monde
La tête dépourvue de corps représente l’Esprit du Monde. Il s’exprime par les nombres, comme le montre la « tetraktys », juste au-dessous de lui.
L’Ame du monde
Le personnage féminin est l’Ame du Monde, intermédiaire entre son Esprit et son Corps.
Le Corps du Monde
La sphère transparente que porte la figure féminine n’est pas, dans ce contexte, la planète Terre : mais le Corps du Monde :
« La forme convenable à l’animal qui devait renfermer en lui tous les autres animaux ne pouvait être que celle qui renferme en elle toutes les formes. C’est pourquoi, jugeant le semblable infiniment plus beau que le dissemblable, il donna au monde la forme sphérique... » (Timée, 33)
Le cercle du Temps
Le Temps, explique Platon, « imite l’éternité et se meut dans un cercle mesuré par le nombre ». (Timée, 38). Ainsi, le cercle avec ses 24 divisions et son alternance de jour et de nuit, représente très littéralement le temps. D’autant plus qu’il contient le soleil et la lune. Or, remarque Platon, la création du Temps est liée à celle des sept planètes : « Dieu, pour produire le temps, fit naître le soleil, la lune et les cinq autres astres que nous appelons planètes, afin de marquer et de maintenir les mesures du temps ».
Si le cercle blanc et noir représente le Temps, alors ce qui se trouve à l’extérieur est le domaine de l’Esprit, « la substance éternelle, toujours la même et immuable » ; et ce qui est à l’intérieur est bien le domaine du Corps, sujet « aux accidents que la génération impose aux choses sensibles ».
Les Eléments et leur ordre amical
Le « Corps du Monde » est composé de quatre couches, correspondant aux quatre éléments. Reportons-nous donc au Timée.
Platon pose tout d’abord la nécessité de deux éléments : le Feu, parce qu’il éclaire, et la Terre, parce qu’il faut bien quelque chose de consistant :
« Tout ce qui a commencé doit être corporel, visible et tangible.Or rien n’est visible sans feu, ni tangible sans quelque chose de solide, ni solide sans terre. » (Timée, 31)
A partir de là, il va déduire l’existence des deux autres éléments par un raisonnement géométrique, lié au fait que le monde est à trois dimensions, et pas à deux
(il est intéressant de suivre ce raisonnement, même s’il n’a pas de lien direct avec notre gravure) :
« Si le corps de l’univers n’avait dû être qu’une surface sans profondeur, un seul milieu aurait suffi pour lier ses extrêmes et lui donner de l’unité à elle-même. »
Autrement dit, entre deux rectangles, de longueur a et b, et de largeur A et B, on peut toujours trouver un rectangle intermédiaire c C, qui divise harmonieusement les extrêmes (a/c = c/b, et A/C = C/B).Mais dans l’espace, entre deux parallélépipèdes, la situation se complique et il faut deux parallélépipèdes intermédiaires :
« Mais, comme il devait être un corps solide, et que les corps solides ne se joignent jamais ensemble par un seul milieu, mais par deux, Dieu plaça l’eau et l’air entre le feu et la terre, et ayant établi entre tout cela autant qu’il était possible des rapports d’identité, à savoir que l’air fût à l’eau ce que le feu est à l’air, et l’eau à la terre ce que l’air est à l’eau, il a, en enchaînant ainsi toutes les parties, composé ce monde visible et tangible. C’est de ces quatre éléments réunis de manière à former une proportion, qu’est sortie l’harmonie du monde, l’amitié qui l’unit si intimement que rien ne peut le dissoudre, si ce n’est celui qui a formé ses liens. » Platon, Timée, 32 [3]
Les Eléments dans la sphère du Monde
« Philosophia Naturalis » d’Albertus Magnus, Edition de 1506
Pour Platon, l’ordre « amical » des Eléments est donc, de haut en bas, le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre. Et c’est effectivement dans cet ordre qu’ils se présentent à l’intérieur de la sphère transparente.
Nous avons bien progressé dans notre compréhension de la gravure. Reste à identifier les quatre objets qui se trouvent aux quatre coins, et qui ont été passés prudemment sous silence par les commentateurs. Nous savons d’eux une seule chose certaine : ils font partie du domaine de l’Esprit du Monde : ils devraient donc représenter quatre Idées immuables.
Platon ou la Bible ?
Il ne serait pas illogique, dans une gravure aussi synthétique que le frontispice de la « Philosophia naturalis », que tout ne sorte pas de Platon. L’autre source qui vient à l’esprit, pour expliquer les objets périphériques, est la célèbre sentence de la Bible :
« Tout a été réglé par mesure, nombre et poids » (Sagesse, XI, 20)
Le vase, la règle graduée et le compas sont de bons candidats pour représenter la mesure (respectivement du volume, de l’angle et des longueurs). La tetraktys illustrerait le nombre, et la balance le Poids.
Cela colle, mais laisse une impression d’inachevé : car cela n’explique ni la position respective des objets, ni le fait que les nombres, par leur place centrale, jouent visiblement un rôle différent des autres objets.
Les sept mouvements
Platon, dans le Timée, distingue sept mouvements : d’une part la rotation (qui pourrait correspondre au compas), d’autre part six translations : gauche/droite (la règle), avant/arrière (l’équerre), haut/bas (la balance). Quand au vase, il pourrait simplement symboliser l’absence de mouvement, le repos.
Une explication un peu trop abstraite qui nous laisse sur notre faim.
Et le Quadrivium ?
C’est le nom qu’on donnait aux quatre sciences considérées, au Moyen Age, comme les plus fondamentales.
- La Géométrie correspond bien à la règle et à l’équerre.
- L’Astronomie a comme attribut le compas, qui permettait de mesurer les angles relatifs des astres.
- Aucun doute pour l’Arithmétique : attribuons-lui la Tetraktis.
- Reste la Musique, dont le lien avec le vase laisse pour le moins perplexe.
Le Quadrivium n’est pas une bonne piste.
Les Eléments
Il ne nous reste plus beaucoup de possibilités, sachant que les quatre objets symboliques devaient pouvoir être identifiés facilement par le lecteur, sans commentaire explicatif. Et si nous revenions à nos quatre éléments ?
La règle et l’équerre sont les instruments de la Géométrie, autrement dit, comme son nom l’indique, de la science qui permet de mesurer la Terre.
Le vase, quant à lui, mesure évidemment l’Eau.
Le compas « mesure »-t-il le Feu ? Dans le sens platonicien, certainement, puisque Platon pose le Feu en premier lieu comme l’Elément destiné à éclairer le monde ; or le compas mesure l’écartement des astres, ces luminaires célestes.
La question de la Balance
Reste à expliquer la Balance. En quoi aurait-elle un rapport avec l’Air ?
Reprenons une dernière fois le Timée, au passage où Platon tente d’expliquer l’épineuse notion de « haut » et de « bas » : le monde étant sphérique, on ne peut pas le diviser en deux parties distinctes : il ne s’agit donc pas d’une notion absolue (le Haut et le Bas), mais d’une notion relative (plus haut ou plus bas). Pour le montrer, Platon nous propose une expérience de pensée à l’aide d’une balance :
« Si quelqu’un s’élevait vers la partie de l’univers qui a été de préférence assignée au feu, et vers laquelle ce corps est emporté lorsqu’il s’en développe une quantité considérable, et que là cet homme eût assez de prise sur le feu pour en saisir des parties et les placer dans les bassins d’une balance, quand il aurait soulevé le fléau de la balance et entraîné le feu au milieu de l’air, substance différente,il est évident que la plus petite partie s’élèverait avec plus de facilité que la plus grande. » (Timée, 63)
Autrement dit : plaçons-nous dans le domaine de l’Air avec notre balance, et pesons deux morceaux de Feu ; celui qui est le plus petit va s’élever pour regagner son domaine naturel. Pourquoi ?
« Car, de deux parties enlevées à la fois par une même force, la plus petite cède nécessairement davantage à l’impulsion, tandis que la plus grande résiste et tend vers la terre; on dit alors de cette dernière partie qu’elle est pesante, et que son mouvement est de haut en bas, et de la première qu’elle est légère, et que son mouvement est de bas en haut ».
Donc, le morceau le plus léger étant celui qui bouge le plus facilement, il va retourner vers son domaine naturel, plus haut, tandis que l’autre va descendre vers un domaine qui n’est pas le sien, celui de la Terre.
Ce passage est passionnant à plus d’un titre. Premièrement, notons que le raisonnement est circulaire : Platon cherche à remplacer l’expression « aller en Haut » par « retourner dans le domaine du Feu« , mais emploie constamment le verbe « s’élever« , qui implique justement la notion de Haut et de Bas. Deuxièmement, le raisonnement est bizarre : Platon se représente tellement la balance comme un objet symétrique que, lorsque le morceau de feu le plus léger s’élève, le morceau le plus lourd doit nécessairement descendre : alors que rien n’empêche les deux morceaux de feu de décoller, comme deux ballons gonflés à l’hélium. Troisièmement, le raisonnement est spécieux : si dans les plateaux de la balance on remplace les deux morceaux de Feu par deux morceaux de Terre, le morceau le plus petit va bouger le plus facilement vers le domaine naturel de la Terre, en dessous : on démontre ainsi que c’est le plateau le plus léger d’une balance qui s’abaisse !
Robert Fludd, De præternaturali utriusque mundi historia, 1621
Quelles que soient les difficultés logiques, l’important est que ce passage établit une connexion forte entre la balance et l’Air, qui a dû imprégner l’imaginaire des lecteurs d’autant plus fortement qu’il est difficile et obscur. Au final, on a dû retenir de la balance, non pas qu’elle mesure l’air (car, comme Aristote le précisera plus tard, pour les Grecs l’air n’a pas de poids) ; mais que c’est l’instrument privilégié qui mesure « dans » l’air. [2]
Les quatre Idées élémentaires
Que représentent donc, en définitive, nos quatre objets ? Pas les quatre Eléments eux-même : ils sont déjà figurés dans le Corps du Monde. Mais quatre Idées qui, dans l’Esprit du Monde, leur correspondent particulièrement :
- l’Idée de la Terre est l’étendue (mesurée par la règle et l’équerre) ;
- l’idée de l’Eau est l’expansion (remplir un vase) ;
- l’idée de l’Air est le poids (la balance) ;
- l’idée du Feu est l’écartement angulaire (le compas).
Un argument fort à l’appui de cette interprétation : les quatre Idées sont placées, dans le sens des aiguilles de la montre, selon l’ordre amical des Eléments.
Un antécédent probable (SCOOP !)
Le frontispice n’apparaît dans aucun manuscrit de la Philosophia Naturalis, et semble surgir ex nihilo dans la première édition imprimée.
Honorius Augustodunensis, Clavis physicae, 1100-1200, BNF Latin 6734 fol 1v, Gallica
La seule figure comparable est ce dessin anonyme dans un autre traité de philosophie naturelle du XIIème siècle, lui-aussi imprégné de platonisme, le Clavis physicae. Il s’agit d’une traduction du Periphyseon de Jean Scot Érigène par Honoré d’Autun, un théologien mort à Ratisbonne un siècle avant qu’Albert le Grand ne s’y installe, ce qui ouvre la possibilité d’une filiation iconographique locale.
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Cette image exceptionnelle représente elle-aussi sous forme d’une femme debout en longue robe et ouvrant les bras l’ « Anima mundi qui est végétale chez les arbres, sensible chez les animaux et rationnelle chez les hommes », comme le proclame sa banderole. Elle est flanquée en haut par deux personnifications à l’antique, une torche à la main, du Soleil et de la Lune.
Mais le plus frappant est que les Eléments sont ici indiqués en clair, trois siècles avant notre gravure, exactement au même emplacement. Marie-Thérèse. d’Alverny, qui a étudié les illustrations extraordinaire de ce manuscrit, a même expliqué les trois « bras-tentacules » qui, entre les médaillons, tracent le schéma complet des qualités des Elements :
« La comparaison du circuit élémentaire à des bras qui s’étreignent n’a pas été imaginée par Honorius. Elle fait également partie de l’héritage antique, et le scholasticus avait pu la rencontrer dans saint Ambroise, qui la tenait de saint Basile, et dans Macrobe ». Marie-Thérèse. d’Alverny ([D] , p 75)
L’analyse du frontispice de la « Philosophia Naturalis » est fructueuse, mais décourageante : elle prouve qu’une image en apparence simple, constituée d’objets de tous les jours, pouvait être le support d’allusions philosophiques raffinées : et qu’en 1506, l’oeil d’un spectateur cultivé les percevait immédiatement, alors qu’ils nécessitent pour nous un laborieux décryptage. Ici, nous avons eu la chance que l’image soit conçue comme un résumé du système platonicien, et du concept d’Ame du monde : ce qui nous a donné un fil conducteur, le Timée.
Mais pour la gravure du Dürer, plus de mode d’emploi ; non pas quatre symboles à expliquer, mais une quarantaine ; non pas une planche à visée didactique ; mais l’oeuvre érudite, personnelle et cryptique, d’un artiste au sommet de son art. Quelle chance avons-nous de la regarder avec l’oeil qu’il faudrait, celui de 1514 ?
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