Le chardon, qui apparaît dans plusieurs oeuvres de jeunesse de Dürer, constitue clairement un emblème personnel, mais dont le sens reste controversé. Cet article fait le point sur la question.
Les expériences de Dürer avec son propre monogramme trouvent leur apogée dans les deux grandes gravures de 1514. Mais d’autres monogrammes atypiques ont précédé cette apothéose.
Un lecteur du blog m’a récemment demandé des informations sur le portrait d’un jeune homme, par une peintre au monogramme étrange. C’est l’occasion de raconter, en quelques dates, le destin croisé de trois personnalités d’exception. Première histoire : entre Nüremberg et Lyon, en 1526 Autoportrait, 1500,Dürer, 1500, Alte Pinakothek, Münich Portrait de Willibald PirckheimerDürer, 1503, […]
Ces deux oeuvres extraordinaires que sont les Epoux de Londres et l’Annonciation du Louvre ne sont pas tout à fait uniques : elles se rattachent à une catégorie très fermée que j’ai découverte (ou inventée).
Le carré magique pourrait constituer une sorte de légende, une grille de déchiffrement de l’ensemble.
En 1514 Dürer s’est imposé comme le spécialiste incontesté du thème de la Passion : la présence dans Melencolia I des clous, du marteau, de la tenaille et de l’échelle attire immanquablement une lecture christique.
Le fait que Melencolia I contienne certains instruments de la Passion est considéré par les commentateurs comme un point secondaire, voire même une coïncidence. La Messe de Saint Grégoire nous fournit la preuve du contraire.
Nous allons nous essayer à une dernière lecture selon le carré, celle que nous avons éludée jusqu’ici : la lecture chronologique, dans l’ordre des numéros de case.
Les ressources d’Internet donnent maintenant accès à de nouveaux rapprochements qui n’auraient pas été envisageables auparavant. Mis à part les chapitres de synthèse du début, les vues exposées dans cette étude sont donc largement originales.En voici la récapitulation