3 Rue de Paris, temps de pluie
Cette troisième toile de la série est celle qui a été la plus remarquée à l’Exposition de 1877 : pour sa perspective spectaculaire ; pour le réalisme de l’ambiance pluvieuse ; et surtout pour son format démesuré (2m12 x 2m76, un monstre dans l’esthétique impressionniste !), par lequel Caillebotte affirmait à la fois son aisance financière et sa maîtrise technique.
Rue de Paris, temps de pluie 1877
Caillebotte, 1877, Chicago, Art Institute
Temps de pluie
Car c’est bien la pluie sur Paris qui est, comme l’indique son titre, le sujet principal du tableau.
Après le temps gris des Peintres en Bâtiment et le plein été du Pont de l’Europe, Caillebotte clôt la série avec une météorologie hivernale. S’amusant à soumettre la capitale-fourmilière à des conditions variées, il va maintenant observer comment la pluie modifie les bâtiments, les rues, les gens…
Ce sera l’occasion de déployer, sur le trottoir, entre les pavés, sur les toits, sur les toiles des parapluies, toute la palette de nuances (blanc, argent, bleus et gris pâles) qu’exige le rendu des textures mouillées : la pluie unifie tout dans un camaïeu de tons froids.
Représenter la multitude
Il y a dans le tableau un problème latent, celui que se pose tout jeune peintre ou tout jeune réalisateur de cinéma lorsque, conscient d’avoir fait le tour des scènes intimistes, il décide de s’attaquer aux plans larges et aux scènes de groupe.
La première multitude à représenter est cette de la pluie elle-même. Problème que Caillebotte résoud élégamment, sans recourir aux striures ou aux effets vaporeux : c’est par la multiplication des pavés et des parapluies qu’il nous suggère, indirectement, l’infinie multiplicité des gouttes.
Ainsi, il refuse tout traitement « artiste », indifférencié, qui escamoterait sous le flou de la touche le problème du nombre. Le grand format lui permet de représenter toutes les cheminées, presque toutes les fenêtres. Quant aux autres multitudes du tableau, elles sont traitées avec la même probité, le même besoin naïf de tout montrer, de tout s’approprier : chaque passant, chaque parapluie, chaque pavé est dessiné, ciselé, enchâssé dans le tout, sans perdre sa singularité.
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Ce traitement individualisé des pavés n’a pas échappé à un critique contemporain :« On peut les compter, les mesurer, les étudier en géologue, en chimiste, et géomètre et en paveur » (E.Lepelletier, « Les impressionnistes », Le radical, 8 avril 1877)
Un instantané peu spontané
Sérieux comme à son habitude, Caillebotte a consacré aux personnages, même les plus insignifiants par la taille, de nombreux croquis préparatoires. Il n’en a conservé finalement que fort peu : tout le contraire donc d’une oeuvre spontanée jetant les détails au hasard.
Et pourtant l’ensemble atteint une qualité proprement photographique, où les piétons sont saisis dans leurs marches autonomes, n’obéissant à aucune logique apparente autre que celle de la variété.
Mais derrière laquelle – et c’est tout le charme du tableau – on ressent néanmoins une construction scrupuleuse :
« Si Rue de Paris » peut paraître de prime abord résolument aléatoire dans sa composition, à y regarder de plus près, nous finissons par sentir que l’architecture du tableau, visible et invisible, domine tout ce qu’elle englobe » K.Vanerdoe,P.Galassi « Gustave Caillebotte », Biro, 1987 p 89
Une collection de pépins
Dans ses esquisses et dans ce qu’il en reste dans l’oeuvre achevée, on sent que Caillebotte a pris plaisir à essayer toutes les combinaisons possibles des piétons et des parapluies. Au point qu’on se sait si ce sont les accessoires qui s’adaptent aux corps, ou les passants qui servent de prétexte à une exhibition de pépins.
Une composition recentrée
Comme dans les deux autres tableaux de la série, la rue se trouve à gauche et le trottoir à droite. Mais ici, le point de fuite principal se situe presque au centre, à l’emplacement marqué par les deux femmes qui s’éloignent. De ce fait, rue et trottoir occupent deux moitiés égales, matérialisées par le réverbère (le centre géométrique du tableau se situe exactement au niveau du renflement du socle).
Quant à la ligne d’horizon, elle se trouve au niveau des yeux des personnages (et proche du milieu de la hauteur du tableau) : comme d’habitude, le spectateur est un piéton parmi les autres.
Le recentrage du point de fuite supprime le caractère quelque peu provocateur que revêtait la perspective dans les deux autres oeuvres, et lui permet de déployer ici toute sa puissance organisatrice.
Ainsi, deux choses dans l’oeuvre tiennent ensemble les multitudes proliférantes, et en font la profonde unité : la pluie, qui mouille tout égalitairement, et la perspective centrale.
Points de fuite
Peter Galassi (La méthode de Caillebotte, p 34, op cit .) a étudié dans le détail la construction perspective, et constaté qu’il y avait en fait deux points de fuite principaux très rapprochés, chacun correspondant à la tête d’une des deux femmes (celle de droite marquant le point de fuite du trottoir, celle de gauche celui de la vitrine). Cet écart à peine perceptible pourrait correspondre – selon Galassi – à un intérêt de Caillebotte pour la vision stéreoscopique.
Poursuivant cette piste, P.Galassi a remarqué que certains points de fuite secondaires sont également signalés par un petit personnage : la femme descendant du trottoir (derrière le manche du parapluie) correspond au point de fuite de l’immeuble situé le plus à gauche. Symétriquement, le petit personnage sans parapluie qui traverse la rue (derrière la roue du fiacre) correspond au point de fuite de l’immeuble de droite. Les trois autres points de fuite secondaires ne correspondent pas à un personnage.
Il se peut que Caillebotte, dans une sorte de clin d’oeil à un Traité de perspective, se soit amusé à matérialiser certains des points de fuite par des personnages, mais ce n’est pas une explication suffisante pour le positionnement de l’ensemble.
Construction harmonique
Les études préliminaires montrent que Caillebotte a d’abord mis au point les personnages de manière isolée, puis les a intégrés dans le décor en les réduisant à la taille adéquate.
Le choix de la ligne d’horizon, à hauteur d’oeil des personnages debout, simplifie le positionnement vertical : tous les piétons sont leur oeil au niveau de cette ligne d’horizon.
Pour régler l’emplacement latéral, Caillebotte a pu obéir à des considérations de surface plutôt que de profondeur, et chercher à répartir les silhouettes selon des espacements harmonieux, voire harmoniques. Les deux cochers de fiacre, surplombant chacun un des piétons qui traversent, pourraient donner l’espacement qui sert de base à la division horizontale. P.Galassi en a déduit une construction (assez arbitraire) selon des rectangles d’or.
Il est fort possible que Caillebotte, futur architecte naval, se soit donné des contraintes géométriques ou numériques pour répartir ses personnages ; il est fort douteux, en l’absence de toute indication de sa part, que nous puissions un jour les découvrir.
La tige de fer
A l’angle du magasin de droite, un mystère plus tangible tombe du ciel, sous forme d’une tige de fer incongrue. Elle comporte un coude (comme une gouttière, mais plus mince) et se termine en bas par une boucle, à peine au dessus de la tête des passants.
Un dessin préparatoire permet d’identifier cet objet : il s’agit de la manivelle d’un auvent replié.
Dans la composition définitive, l’auvent a été coupé alors qu’il devrait, selon le dessin préliminaire, être encore dans le champ. Si Caillebotte a supprimé l’auvent tout en conservant la manivelle, ce n’est donc pas par souci d’exactitude photographique, mais pour poser au spectateur un petite devinette ironique.
Cette tige qui ressemble à la fois à une gouttière et un manche de parapluie évoque, en plein hiver pluvieux, les étés parisiens et les terrasses bondées des bistrots.
Extrait de « Manet, Monet, and the Gare Saint-Lazare », Juliet Wilson Bareau, Yale University Press, 1998
Sur cette carte postale de 1908, la vieillle dame montre l’emplacement où se tenait Caillebotte, à côté du Café de Moscou et derrière le réverbère.
Le réverbère
Planté au milieu du tableau, statique comme un phare au milieu des piétons et des véhicules qui traversent la place en tous sens, le réverbère jouit d’une présence singulière. Peut être parce que sa cage fait écho à l’objet prédominant : n’est-elle pas, elle aussi, une sorte de parapluie pour la flamme ?
Très précisément, il s’agit du modèle 1830 qui, depuis 1865, commençait à être remplacé dans les arrondissements centraux, par le modèle Oudry à motifs floraux (celui-ci sera d’ailleurs remplacé l’année suivante, en 1878). La présence de cet objet archaïque dans une place ultramoderne peut s’expliquer simplement par la situation périphérique du quartier (Voir Kirk Vanerdoe, op.cit., p 231, note 2)
La barre horizontale, soudée à droite sous la lanterne, laisse perplexe : pourquoi Caillebotte a-t-il mis en évidence un détail qui brise si nettement la symétrie ? Par fidélité photographique au réverbère réel qui ornait le coin de la rue de Turin ? Impossible de le comparer avec les deux autres réverbères que le tableau nous montre, coupés au mauvais endroit.
Ou bien s’agissait-il de suggérer, au dessus du couple au parapluie, une sorte de menace, de potence virtuelle ?
La présence de la barre avec son crochet terminal a surtout une explication prosaïque : elle servait à appuyer, côté trottoir, une échelle pour monter réparer le réverbère.
Signes distinctifs
A proximité immédiate de l’échelle virtuelle que suggère la barre du réverbère, on découvre facilement deux échelles bien réelles : à droite celle qu’un peintre en bâtiment porte sur son épaule comme une croix ; à gauche, l’échafaudage qui s’élève le long d’un immeuble, de l’autre côté de la place, au fond de la rue Clapeyron.
Nous avons désormais plusieurs des signes distinctifs de la série : le réverbère, le peintre en bâtiment, et maintenant les deux échelles. Il ne nous manque plus que deux fiacres allant dans le même sens : ils y sont bien. Et deux hommes prenant une femme « en tenaille ». Ils y sont également.
Le gêneur au parapluie
Le vaste panorama urbain recèle une anecdote, une scène de genre, entre les trois passants grandeur nature de la partie droite du tableau. Un couple élégant avance vers nous, l’homme donnant le bras à la femme : s’ils ne sont pas mariés (l’index de la main gauche de l’homme ne porte pas de bague), on ressent dans la complémentarité de leur posture une harmonie profonde : il s’agit d’un couple constitué, fusionné sous ce refuge mobile que constitue le parapluie pour deux (exemplaire unique dans le tableau).
D’un même mouvement, ils regardent vers la gauche, distraits par un évènement qui nous échappe. Aussi ne remarquent-ils pas l’homme qui leur fait face sur le trottoir et s’arrête pour dévisager la femme, juste avant la collision des parapluies !
Mise en danger d’un couple
Mise en scène malicieuse dans les deux sens du terme, positif et négatif : le jeu des regards divergents et des parapluies convergents suscite d’abord l’amusement, puis une sorte de malaise. Il y a de la tension dans l’air, entre le manche vertical brandi par l’homme comme un paratonnerre – dont le réverbère redonde le caractère viril, et le manche incliné du gêneur – dont l’extrémité est sectionnée par le cadre. Différence de potentiel électrique et évidemment érotique, rivalité potentielle entre deux hauts de forme, on sent que le charmant couple n’est pas si assuré de durer, qu’une collision dans la foule suffirait à l’orienter vers d’autres trajectoires, comme des boules de billard.
D’ailleurs, le parapluie du gêneur n’est-il pas déployé au-dessus de la tête de la femme, comme si, déjà, il en avait pris le contrôle ?
Les quatre autres couples
Caillebotte aurait-il voulu nous livrer une sorte de réflexion sur la cinématique du couple ? Une fois notre attention éveillée, quatre autres exemples surgissent.
Au premier plan à gauche, un couple d’hommes, l’un légèrement plus grand. Un père et un fils ? Ou plutôt deux frères ? On sait l’importance pour Caillebotte de son frère cadet Martial, tandis que le troisième, René, venait de mourir quelques mois avant ce tableau.
Un peu plus à droite, et un peu plus loin, Caillebotte ruse et nous montre un faux couple : deux piétons qui fusionnent optiquement, mais marchent en fait dans des directions opposées.
Juste à droite du réverbère et encore plus loin, un couple de dames, chacune avec son parapluie, finit de traverser la place.
Enfin, plus à droite et à l’arrière-plan, voici un dernier couple, encore un faux , coupé en deux par le manche du parapluie : le peintre en bâtiment, qui s’apprête à monter sur le trottoir et la femme qui retrousse sa robe pour en descendre, en enjambant le caniveau. Petit couple de hasard qui, à l’évidence, fait écho au grand couple sous le parapluie et en souligne, à nouveau, la fragilité.
Du premier plan à gauche à l’arrière-plan à droite, les quatre couples du tableau s’organisent selon une ligne droite, comme des grenouilles embrochées sur la même tige pour une démonstration de galvanisme.
Gens du pavé
Contrairement à l’apparence, il règne une certaine rationalité, ou mieux une musicalité, au sein du peuple du pavé, dans la moitié gauche du tableau. Les tâches noires s’organisent selon un motif répété : deux hommes et deux parapluies, un fiacre, un solitaire qui traverse. Puis à nouveau deux hommes et deux parapluies, un fiacre, un solitaire qui traverse.
Enfin le couple de femmes, troisième itération du motif dont la suite se perd dans le lointain.
Gens du trottoir
La moitié droite du tableau obéit à une autre logique. Sur le trottoir du premier plan, les trois personnages sont de la Haute, et illustrent le schéme bougeois de la femme de l’un convoitée par l’autre.
Sur le trottoir de l’arrière plan, le décor est identique – un réverbère et des boutiques brunes. Mais les sexes et les conditions sociales sont inversées : un ouvrier sans parapluie et deux ménagères, dont l’une replie son pépin sur le seuil, tous pressés de se mettre au sec au plus vite.
Chez les bourgeois, la pluie est une opportunité d’aventures. Chez les humbles, c’est une incommodité.
La place de Dublin
Dommage que la place de Dublin n’ait pas encore porté ce nom, à l’époque : il aurait pu expliquer que Caillebotte la choisisse comme décor pour une scène de pluie !
Alors, pourquoi avoir choisi ce point de vue, depuis l’angle entre la rue de Turin et la rue de Moscou ? Peut être parce qu’ainsi, la pharmacie crève les yeux (elle existe encore de nos jours) et que, quand il pleut, on s’enrhume !
Mais dans le choix de cette place et de ce point de vue, il y a plus, plus gros, plus énorme, tellement que la chose est passée pratiquement inaperçue.
Un carrefour remarquable
Sur la place de Dublin convergent huit rues : à partir de la rue de Turin, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ce sont les rues de Bucarest (non visible dans le tableau), de Moscou (le trottoir de la femme qui rentre chez elle), de Saint Petersbourg (la femme du caniveau), de Turin (derrière le peintre en bâtiment), Clapeyron (à droite de la pharmacie), de Moscou (à gauche) et de Saint Petersbourg.
Le fait que leur croisement ne soit pas exactement symétrique conduit à cette perpective désorganisée, qui est certainement ce qui a séduit Caillebotte, au point qu’il a reproduit les magasins et les immeubles, jusqu’à la moindre fenêtre, avec une exactitude scrupuleuse.
Topographie particulière qui servait l’effet recherché : celui d’un désordre apparent sous-tendu par une idée rigoureuse. C’est d’ailleurs ce pressentiment d’un ordre caché qui a fait, obscurément, le succès du tableau jusqu’à nos jours.
Un humour poétique
Combien de rayons aux roues d’un fiacre ? Caillebotte les a dessinées avec précision, bien parallèles d’une roue à l’autre : il y en a seize.
Combien de rues autour du carrefour ? Il y en a huit.
Combien de baleines autour d’un manche de parapluie ? Il y en a huit.
Et nous comprenons soudain que le réverbère au beau milieu des huit rues, avec son socle en guise de poignée, sa potence en guise de cliquet, transforme la place de Dublin en un parapluie gigantesque.
Idée loufoque et ambitieuse, bien à l’image d’un rapin millionnaire, d’un impressionniste académique, d’un original méthodique, d’un amateur professionnel, d’un marin jardinier tout autant passionné de régates que de tomates.
Quand on connaîtle goût des impressionnistes pour les paysages au bord de l’eau, les barques, le soleil, la joie de vivre, le choix de Caillebotte: un jour de pluie en pleine ville avec des personnages habillés de noir,des parapluies gris, des pavés luisants, paraît une gageure! Et pourtant quelle réussite! je n’avais pas remarqué tous les détails que je viens de lire dans votre présentation mais je trouve que ce tableau – qui avait été choisi en 1998 comme affiche pour l’exposition – est particulièrement intéressant!
Merci pour votre analyse!
Ces parallèles entre le chiffre 8, le nombre de rayons à une roue de fiacre, le nombre de rue composant le carrefour, le réverbère faisant office de manche de parapluie etc… me semblent hasardeux. Le travail de recherche est beau, ce n’est pas inintéressant, mais quel crédit peut-on accorder à ce que vous avancez? Quelles sont vos sources?
Bien à vous
Le principe de ce site est la sur-interprétation contrôlée : ne pas faire appel à autre chose que ce qui est visible dans l’oeuvre elle-même. Un autre principe est de lire, autant que faire se peut, toute la documentation disponible, avant de se risquer au-delà de ce que les historiens d’art peuvent professionnellement se permettre. Un troisième principe, moins avouable, est de choisir des peintres morts, meilleur moyen de ne pas être contredit.
Le crédit que l’on peut y accorder ? Peut être le fait que cette « méthode » ne fonctionne qu’avec un nombre très réduit de peintres et un nombre encore plus réduit de tableaux : dans ceux-ci, une sorte d’auto-organisation des symboles a lieu, peut être mise en germe par l’artiste, mais prête à proliférer toute seule pour peu qu’un regard amateur la suscite.
Mon seul but est donc non pas d’avoir raison, mais d’ajouter au plaisir de la contemplation : une fois que vous avez vu le Parapluie dans le carrefour, vous ne pouvez plus ne pas le voir, que Caillebotte l’ait voulu ou pas. « Se non e vero, e bene trovato », comme n’aurait pas dit Galilée.
Merci d’avoir pris un certain intérêt à ces exercices d’admiration.
magnifique
Trop tiré par les cheveux a mon gout
Pareil
Moi aussi !
Très bonne analyse je doit dire je devait faire un travail et cette analyse ma très bien servie.
Merci
merci !
j’avais besoin de faire un travail analysé sur cette oeuvre et à vrai dire ça ma beaucoup aidé !(HDA entraînement pour la 3eme !)
J’aimerais bien faire un exposé dessus grâce a vos explications
Super vos explications !J’ai envie de faire un exposé en plus du devoir maison que je dois rendre! 😉
Content que le plaisir que j’ai eu à écrire ce commentaire soit communicatif. Bonne chance pour votre exposé.
it’s so cute, i love it !♥
Superbe, votre site est fantastique, chaque soir, une petite analyse, je le régale !
Votre régal me réjouit. Merci de cet encouragement à aller jusqu’à mille et une analyses.
Je pense que votre site est formidable il m’as beaucoup aidé car je dois faire un exercice dessus donc je recopie en comprenant avec les images ceci est plus facile a comprendre, avec les schémas. Je vous remercie pour ce site.
J’espère que votre site le fait avec d’autre oeuvre.
je trouve cette peinture très bien faite pleine de sens et très représentative de la société du 19eme siècle un énorme bravo a Gustave pour cette toile.
Je ne comprends pas vraiment pourquoi on ne voit pas le fiacre en entier, derrière le couple, en bas à gauche (?!?). Je ne vois pas dans quel sens est le fiacre et ça me perturbe !
Le fiacre va vers la gauche, comme l’indique la position du cocher. On ne voit pas le cheval, seulement le timon.
super!
SUPER GENIAL!
Bravo et merci pour votre analyse très fine. Notamment le parapluie géant qui recouvre la place. Je suis très admirative, je n’y aurais jamais pensé.
J’ai lu avec un immense plaisir votre interprétation ! J’ai beaucoup appris. Décoder une œuvre et en faire profiter les autres est formidable.
Bonjour.
Votre travaille est tres interessant et important pour moi. Je dois copier le tableau et je peux ainsi reproduire tous les particuliers aussi le petits. Mais j’ai une doute: les piétons au centre du tableau, ce de droite semble ne pas avoir les pieds, ou il semble avoir à la place du pied une sphère mieux. Je ne réussis pas à comprendre. Pouvez vous m’éclairer gentiment? Merci.
Magnifique tableau.Photographique. Il est nécessaire de tenter de se replonger en 1877 pour comparer avec nos propres impressions actuelles au sein d’un nouveau quartier,lorsque tout le bâti est totalement neuf, et donc comme d’habitude encore totalement impersonnel.Le tableau devrait s’intituler « Carrefours ».TOUT s’y croise : les multiples lignes de fuite et perspectives, les rues et surtout les passants et chacun y est dans sa « bulle » symbolisée par les parapluies.Pas d’agressivité mais, beaucoup d’indifférence.L’espoir est justement dans le regard du couple qui montre de la CURIOSITE pour quelque chose d’autre…
Petite précision : la barre du réverbère servait de support à l’échelle de l’allumeur de réverbère. Son métier consistait à allumer (le soir) et à éteindre (le matin) les becs de gaz. Pour ce faire, une perche était suffisante, mais effectivement, comme vous le mentionnez, la barre était nécessaire lorsque l’allumeur devait entretenir le bec de gaz ou le réparer.
Voir explications sur
http://www.paris-autrement.paris/la-barre-dappui-de-lallumeur-de-reverbere-pont-marie/
Bonjour. Je trouve que votre analyse sur la peinture « rue de Paris, temps de pluie » est très bien faite. Pour mon examen je dois réaliser un exposé sur cette œuvre. Cette analyse m’a été très utile mais j’aurais besoin du nom de l’auteur de cet article pour pouvoir le mettre dans la bibliographie d mon travail svp. Où puis-je le trouver ? Merci d’avance
Merci du compliment.
Mettez Philippe Bousquet artifexinopere.com
Bonjour, mon fils voudrait utiliser votre article pour un travail scolaire sur Caillebotte G. Il doit se justifier pour prouver que sa source (donc vous) est fiable. Serait-il donc possible de connaître votre nom (pour pouvoir vous citer) et pourquoi pas votre métier (pour justifier la pertinence de votre blog) ? Merci d’avance.
Bonjour. Je suis heureux que votre fils ait trouvé intérêt à mon article. Pour me citer : Philippe Bousquet, artifexinopere.com. Tous les points que j’aborde sont apparents dans le tableau, donc 100% garantis. La manière de les relier entre eux pour leur donner du sens est en revanche totalement subjective, comme toujours en Histoire de l’Art. Je suis pas informé d’un label permettant de prouver « la fiabilité de la source » aux yeux de l’Education nationale.
Super analyse c’est très ingénieux très utile pour mon travail. Merci beaucoup !