2a Les larrons vus de dos : calvaires en biais, 16ème siècle, pays germaniques
Après les larrons vus de dos dans les calvaires plans, passons maintenant au cas très différent des calvaires vus de biais, en commençant par les tout premiers : dans les pays germaniques.
Article précédent : 1 Les larrons vus de dos : calvaires plans
Lorsque le Calvaire est vu de biais, c’est le choix de la disposition générale (diagonale montante ou diagonale descendante ) qui prime : le fait que le Mauvais ou le Bon larron soit vu de dos n’en est qu’une conséquence.
En aparté : les précurseurs du Calvaire vu de biais
Carnet de dessins
Bellini, 1440-70, British Museum (1855,0811.76)
Ce croquis montre que l’absence totale de Calvaires vus de biais en Italie n’est pas due à une difficulté technique ou à un manque d’imagination : le choix de la vue de face est un choix idéologique qui met en scène un monde polarisé, dont la croix du Christ, par son horizontalité, balance la moitié positive et la moitié négative. L’évolution vers des représentations en déséquilibre obligera à renoncer à cette symbolique multi-centenaire : car les représentations polarisées de la Crucifixion se sont mises en place très progressivement, voir Lune-soleil : Crucifixion 1) introduction.
Heures Trivulziano
Maitre viennois de Marie de Bourgogne, vers 1470, La Hague, KW SMC 1 folio 94v
Dans cette miniature qui lui a récemment été attribuée, le maitre viennois de Marie de Bourgogne a conçu un effet de profondeur tout à fait innovant pour l’époque, quasiment expérimental :
- à gauche par la file de spectateurs dont la taille diminue à l’infini ;
 - à droite par les trois croix implantées en diagonale, celle du Christ étant vue de biais.
 
Toutes les images pleine page du manuscrit se présentent sur un verso. C’est la dynamique de la lecture qui explique les inversions tout à fait extraordinaires de cette Crucifixion :
- pour amorcer d’emblée l’effet de profondeur que créent les deux personnages barbus du premier plan et l’enfilade des soldats, il les a placé du côté du Bon Larron, quitte à rendre positifs, sous forme de Joseph d’Arimathie et Nicodème, les Juifs qui se trouvent habituellement du côté du Mauvais ;
 - pour donner la position centrale à Marie Madeleine, relais du lecteur dans l’image (et probable portrait de la commanditaire du manuscrit), il n’a pas hésité à décaler la Vierge et Saint Jean sous le Mauvais Larron ;
 - s’apercevant de l’importance que prenait ce dernier (croix la plus haute, position conclusive), il l’a minoré en le représentant de dos, les yeux bandés, coupé par le cadre et escamoté par la pliure ;
 - pour le minorer encore, il a eu l’idée de l’inversion atypique de la Lune et du Soleil (voir Lune-soleil : Crucifixion 3) en Occident), de manière à ce que le luminaire mineur intronise le Bon Larron, le luminaire majeur le Christ, tandis qu’un plafond bas écrase le Mauvais Larron.
 
Ainsi un crescendo graphique très élaboré accompagne le lecteur, de la marge gauche au centre du livre.
Heures de Marie de Bourgogne, Maitre viennois de Marie de Bourgogne, 1477, ONL Codex vindobonensis 1857 Folio 99V
Quelques années plus tard, avec la liberté que permet le luxe d’une commande princière, dans cette Crucifixion elle-aussi située au verso, le Maitre viennois de Marie de Bourgogne a repris les mêmes principes, en multipliant les personnages et en reculant d’un niveau l’image à l’intérieur de l’image.
Sur ce procédé exceptionnel, voir 5.3 Bordures à proscenium.
Simon Beining, 1522-1523, Heures d’Albrecht de Brandebourg, MS 294a, Fizwilliam Museum
A noter que le dernier enlumineur de l’école ganto-brugeoise recopiera encore servilement, cinquante ans plus tard, cette composition marquante.
Mise au tombeau aux trois oiseaux, Mantegna, 1465-90
 1502, Musée diocésain, Cortone | 
 1504, NGA Washingon | 
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Signorelli, La lamentation sur le corps du Christ (détail)
Au début du XVIème siècle, représenter le Calvaire vu de biais ne présente aucune difficulté théologique ou technique, pourvu qu’il reste en arrière-plan. Mais personne, surtout en Italie où règne sans partage la Crucifixion symétrique, n’aurait l’idée d’en faire le sujet principal d’un tableau [10b].
Crucifixion, Signorelli, 1505-07, Pinacoteca di Sansepolcro
Signorelli profite de l’emplacement secondaire du Calvaire pour se risquer à des expérimentations de plus en plus audacieuses : ici la croix du Bon Larron peut se permettre de barrer celle du Christ, la Descente de Croix étant terminée.
Crucifixion
Luca Signorelli, 1507, Lindenau Museum
Dans ce panneau de petite taille (prédelle), il montre à nouveau l’arrière de la croix du Bon larron, mais profite de la rotondité du tronc pour éviter de propager la vue de dos à celui-ci.
La croix en biais : préliminaires

Crucifixion (Polyptyque des Sept Douleurs)
Dürer, 1500 , Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
Ce panneau de Dürer serait proprement révolutionnaire s’il s’agissait d’une Crucifixion : mais le sujet est en fait une des Sept douleurs de Marie, celle qu’elle éprouve devant son fils crucifié. Comme l’a développé Heike Schlie ( [11], p 83) la vue latérale place au centre de l’image cette compassion de la mère envers son fils, et la renvoie vers le spectateur, afin qu’il l’éprouve lui-même : « la vision du crucifié par le spectateur est une vision médiatisée par Marie. »
En ce sens, la composition s’inscrit dans la continuité des innombrables images des missels, qui montrent le donateur de profil, à gauche, contemplant l’objet de ses prières, à droite – de manière à ce que le sens de la lecture épouse celui de la vision (voir 3-1 L’apparition à un dévôt).

La composition présente d’heureuses trouvailles graphiques :
- la diagonale d’auréoles qui conduit le regard jusqu’au crâne d’Adam, tout en bas (en jaune) ;
 - le pagne emporté par le vent, qui conduit l’oeil vers le large tout en créant une affinité entre le Christ et Marie-Madeleine (en bleu).
 
Mais aussi une difficulté : le Christ est plus petit que sa mère (ligne rouge).
Comme le souligne Daniela Bohde ( [12], p 202), cette composition innovante résulte de considérations purement graphiques, et il serait vain de l’expliquer par une source textuelle, ou par l’évolution des mentalités.
La pénitence de Saint Jérôme
Cranach, 1502, Kunsthistorisches Museum, Vienne
Deux ans plus tard, Cranach représente Saint Jérôme en pénitence devant une croix en biais, dans une composition qui serait très classique sans le pagne démesuré, qui flotte cette fois vers la gauche. Il implique que la vénération de Saint Jérôme ne va pas à un simple objet, mais plutôt à une apparition divine, un Crucifix qui s’anime [13]. Apparition déclenchée par la piété excessive du saint, qui relève sa barbe pour bien montrer la plaie saignante qu’il vient de se faire d’un coup de pierre. Le biais de la croix est d’ailleurs calculé pour qu’on puisse voir, sur le flanc du Christ, la plaie dont elle est l’Imitation.

La diagonale de la Croix (en jaune) ainsi que le pagne (en bleu) soulignent l’identification du Saint au Christ, par la souffrance.
Le fait que Cranach utilise des procédés similaires à ceux de Dürer ne signifie pas nécessairement qu’il s’en inspire. Il a pu simplement emprunter la même logique, induite par la même situation : la représentation latérale d’une douleur et de sa cause.
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Les Crucifixions « excentriques » :
le Mauvais Larron vu de dos (1503-15)
Je résume ici les conclusions de Daniela Bohde, dans son article de référence de 2012 [12].
La floraison de ces compositions expérimentales s’explique pour partie par le développement d’un nouveau marché, celui des gravures pour collectionneurs. Ceux-ci les classaient en général par ordre thématique, facilitant la comparaison : ainsi les artistes devaient rivaliser d’originalité pour attirer l’attention. La production de séries gravées de la Passion, massive juste après 1500, trouve son terme avec les deux Passions de Dürer, en 1510-11 ([12], p 209). Après l’enrichissement narratif, les artistes doivent maintenant se tourner vers l’enrichissement formel.
Le point de départ : la Crucifixion de Schleissheim en 1503
Crucifixion de Schleissheim
Cranach, 1503, Alte Pinakothek, Munich
Le Saint-Jérôme de l’année précédente rend moins surprenante cette composition spectaculaire, un Calvaire vu de côté mais qui est en fait une Lamentation de Marie, élargie aux larrons.
La pénitence de Saint Jérôme, Cranach, 1502 (détail)
Le Christ vu en contreplongée, avec son pagne flottant, pourrait être considéré comme une simple autocitation du Saint Jérôme de l’année précédente. Mais prise dans son ensemble, la composition semble bien s’inscrire dans un rapport d’émulation et de surenchère, par rapport à la Lamentation de Dürer :
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- la mer en contrebas est remplacée par une inondation ;
 - le vent souffle maintenant en direction de Marie, ajoutant à sa douleur celles de la terre ;
 - l’hypertrophie du pagne est augmentée par les nuages noirs qui enveloppent le Christ ;
 - entre mère et fils, le problème de la taille est corrigé.
 

Comme dans la Crucifixion d’Antonello (voir 1 Les larrons vus de dos : calvaires plans), la bande inférieure est un véritable morceau de bravoure symbolique, avec :
- le tronc scié à ras, qui fait pendant à la croix, et l’inscription 1503 à l’inscription INRI ;
 - les côtes saillantes, comparées à du bois mort ;
 - l’arbre en contrebas, arraché par l’inondation ;
 - le crâne d’Adam remplacé par un transi à la bouche béante…
 

- …pour s’abreuver du sang qui goutte.
 

En regard de toutes ces trouvailles, l’ajout des deux larrons, sur le bord gauche, n’apparaît pas comme l’élément-clé de cette recomposition. La croix du Mauvais larron ne fait pas face à celle de son collègue, mais à celle du Christ : ce qui pourrait créer une proximité gênante entre les deux, heureusement atténuée par le profil perdu du malfaiteur. Le Bon larron, vu de face, est singulièrement antipathique : roux, bouffi, sanguinolent, et fortement sexué, il pourrait facilement passer pour le Mauvais.
Crucifixion (Schottenkreuzigung), Cranach, 1500-01, Kunsthistorisches Museum, Vienne
Ce choix discutable est la simple reprise de la toute première Crucifixion de Cranach : cheveux roux et culotte blanche pour le Bon, cache sexe noir pour le Mauvais. La différence essentielle est que les pieds ne sont plus cloués.

Ainsi les jambes contusionnées, mais pas saignantes, laissent toute leur importance aux pieds torturés de Jésus. Entre les deux, l’oeil rencontre les mains de la Vierge, tordues par la douleur, et celles de Saint Jean, nouées par la compassion.
Cette Lamentation extraordinaire, devenue sans l’avoir cherché un Calvaires vus de biais, ouvre la voie à la vogue des « Crucifixions excentriques » qui vont fleurir, en Allemagne, pendant une trentaine d’années.
Altdorfer et Huber
Lamentation sous la Croix
Altdorfer (atelier), 1509, Staedel Museum, Francfort
Ce dessin est une sorte de comble de ces recherches formelles : la croix du Christ est vue de dos et son corps est invisible. Cet art de l’ellipse exige du spectateur un regard de connaisseur plutôt qu’un regard pieux. Non seulement la perspective l’expulse en hors champ, sur la droite, mais la hauteur démesurée des croix exclut toute identification avec le larron vu de dos : il est donc vain de spéculer sur une supposée valeur moralisante, pénitentielle ou subjective de cette vue latérale , et de chercher dans ce changement de point de vue l’influence de la Réforme ([12], p 216 et 219) :
les Crucifixions excentriques sont, avant tout, un exercice de style.
Elles sont d’ailleurs le plus souvent réversibles. Ainsi, ce dessin peut tout aussi bien être une oeuvre achevée (Mauvais larron vu de dos) qu’une étude pour une gravure (Bon larron vu de dos).
Maître JS , 1511, copie d’un dessin de Wolf Huber, Kupferstichkabinett, Berlin
L’épée des deux soldats, portée du côté gauche, permet ici de démontrer qu’il s’agit d’une oeuvre achevée : c’est bien le Mauvais larron qui est vu de dos. Le pagne du Christ, encore plus hypertrophié, rend hommage à celui de Cranach. L’idée remarquable est l’enfilade des trois croix, d’un gibet, et d’une roue, qui conduit l’oeil jusqu’à la résolution consolante : le clocher de l’église.

Le point de fuite est calculé pour que le spectateur s’identifie à Marie, couchée par terre, la tête sur les genoux d’une sainte femme. A noter que la perspective est faussée : si les croix des deux larrons étaient de même hauteur, celle du Mauvais serait largement en hors champ (ligne orange).
Ce dessin remarquable, perdu mais maintes fois copié, a servi de déclencheur à une oeuvre très célèbre d’Altdorfer [14] .
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 Retable de Saint Sébastien,Altdorfer, 1512-13, Augustiner-Chorherrenstift, Sankt Florian  | 
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Altdorfer reprend la même disposition d’ensemble, et transpose certains personnages : le soldat à la pique devient le bucheron à la hache, l’homme au turban appuyé sur la croix du premier plan devient l’homme au chapeau ( [12], p 213) .

La perspective, très excentrée, place cette fois le spectateur en hors champ. Ellle n’est que légèrement faussée : la croix du Mauvais Larron a été rehaussée (ligne orange), pour éviter qu’elle ne masque la main gauche du Christ.

L’idée de l’enfilade macabre est reprise, mais dans l’autre sens : la croix surnuméraire et la roue, sur la gauche, ouvrent une frise où alternent, du plus dur au plus fragile, le bois, la chair et le linge.
Une oeuvre perdue de Grünewald
Lamentation de Marie-Madeleine, Grünewald
Copie par Christoph Krafft, 1648, Fürstliche Sammlungen, Donaueschingen, Baden-Württemberg
On ne connaît avec certitude ni la date, ni l’origine de cette composition radicale [15] , la seule qui ose appliquer la vue de dos au Christ lui-même. La composition choisie correspond à la convention du visionnaire : notre regard accompagne celui de Marie-Madeleine pour monter jusqu’au Christ, puis poursuit au delà et redescend par l’échelle jusqu’au hors champ : trouvaille graphique extraordinairement déceptive, d’autant plus que le visage et la plaie du flanc, invisibles, ne nous sont perceptibles que par l’expression terrifiée de la sainte. Les orteils suspendus à quelque centimètres du sol rendent d’autant plus cruelle cette Crucifixion à hauteur d’homme.
Des compositions assagies

Calvaire
Cranach, 1515, Musée des Beaux Arts de Strasbourg (détruit WW2), photographie lucascranach.org
La perspective est ici très rigoureuse : depuis qu’il s’est établi à Wittenberg en 1505, Cranach a abandonné les excentricités de sa période danubienne. Il produit ici une sorte de Crucifixion excentrique normalisée.
Retable de la Crucifixion,
Hans Burgkmair l’ancien, 1519, Alte Pinakothek, Münich
Burgkmair a repoussé les deux larrons dans les volets latéraux, en compagnie de Saint Lazare et de sa soeur sainte Marthe.

L’effet de ping-pong entre les deux croix permet à l’oeil de découvrir, entre l’ange lumineux et le démon crachant le feu qui emportent par derrière les âmes des deux larrons, une troisième créature surnaturelle : une sorte de diable réduit à la taille d’une luciole qui, selon une croyance de la fin du Moyen-Age, est déçu de ne trouver aucun défaut dans l’âme du Christ.
Crucifixion avec donateurs
Wolfgang Huber (attr), non daté, collection particulière
Il ne s’agit pas d’une institution, mais bien d’une famille nombreuse, comme le montrent les petites croix au dessus des membres décédés. Les deux files de donateurs repoussent les croix des larrons en arrière de celle du Christ, dans une implantation triangulaire qui ne permet aucun dialogue. Ce n’est donc pas l’exactitude narrative qui est ici recherchée, mais la construction allégorique : les deux rangées forment un couloir humain qui conduit à un carrefour de trois chemins pierreux : la voie des hommes et celle des femmes, de part et d’autre de celle du Christ. La ville irréelle du fond n’est pas la Jérusalem historique, mais la Jérusalem céleste promise aux croyants. Le panonceau INRI flottant au dessus de la croix participe à ce parti-pris non réaliste, et la vue de dos du Mauvais Larron le signale comme l‘exemple à ne pas suivre.
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Les Crucifixions excentriques :
le Bon Larron vu de dos (1515-50)

Lamentation, Hans Baldung Grien, 1513, Tiroler Landesmuseum Ferdinandeum, Innsbruck (Gem_899)
Dans cette première Lamentation, le Bon Larron est crucifié des deux pieds et le Mauvais larron est vu de dos, ne montrant que le pied gauche.
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  Gemäldegalerie Berlin | 
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Hans Baldung Grien, 1515-17
Le Bon larron vu de dos fait son entrée tardive, et discrète, sous la forme d’un unique pied qui conclut, en haut de la gravure, un raccourci spectaculaire. S’agissant curieusement d’un pied droit, on en déduit que le pied gauche est attaché encore plus haut, en hors-champ : manière astucieuse de prolonger le regard du spectateur vers le ciel, au delà du Bon larron. Le Mauvais larron en revanche continue à montrer son pied gauche, ce qui stoppe l’ascension.
Le tableau de Berlin, pousse plus loin la même idée : c’est maintenant par son absence que le Bon larron signifie sa montée au ciel.
Dans le cercle de Huber
Lamentation, Maître IP, vers 1521, Ermitage
Ce sculpteur de Passau, ville dont Huber était le peintre de la cour, a réalisé plusieurs petits panneaux qui présentent des calvaires vus en biais. Celui-ci, dont la destination n’est pas connue, est le seul présentant un larron vu de dos, en l’occurrence le Bon. Le fait qu’il soit mis à égalité avec le soldat debout à droite conduit à mettre en doute le caractère subjectif des représentations « à la Huber », puisqu’ici le spectateur peut s’identifier, au choix , au héros positif ou au héros négatif (s’agissant d’une Lamentation, le soldat romain ne peut pas être compris comme étant le Bon Centurion).
D’un point de vue symbolique, le choix d’inverser la composition de Huber pour une Lamentation avantage le Bon larron de deux manières :
- il continue à contempler le Christ étendu à ses pieds ;
 - l’échelle (qui monte, dans le sens de la lecture) peut être comprise comme une métaphore de son accession au Paradis.
 
Chez Lemberger

Crucifixion, Georg Lemberger, 1522, Eglise de Lösser (volé en 1975)
Ce collaborateur de Huber à Passau puis de Altdorfer à Regensburg s’est établi en Saxe en 1522, date de cette petite Crucifixion aujourd’hui disparue, et dont on ne connaît pas l’origine. Cette double influence explique le caractère novateur de la composition, avec son Bon Larron vu de dos, derrière lequel monte un bourreau armé d’une massue.
Une fissure dans les nuages isole le Mauvais Larron, qui se détourne du Christ en grimaçant, cloué par quatre clous de manière archaïque. Le Bon présente en revanche une affinité avec le Christ, par la corde qui lie les pieds de l’un et le torse de l’autre. ([15a], p 190)
Chez Holbein

Crucifixion (détail du Retable de la Passion), provenant de la Cathédrale de Bâle, Holbein, 1524-26, Kunstmuseum, Bâle
Le format oblong du panneau invitait à une composition excentrique, avec un fort biais. Holbein a préféré conserver la Croix du Christ presque dans le plan du tableau, quitte à montrer les deux larrons presque de profil. Sur la rare configuration tronc-poutre-poutre, voir 4 De Nuremberg à Venise.

La légère vue de dos du bon Larron s’inscrit dans une stratégie d’ensemble : entre les scènes en mouvement (flèches pleines), accompagner le regard du spectateur au travers des deux scènes statiques, par des astuces perspectives (flèches en pointillé) : les fuyantes pour la Flagellation, le regard du Bon Larron pour la Crucifixion.
Etude pour un vitrail
Holbein, vers 1525-28, Kunstmuseum, Bâle
Dans les mêmes années, le contexte décoratif donnait à Holbein la liberté de s’essayer à une vraie Crucifixion excentrique, qui escamote la croix du Bon larron derrière un pilastre ornemental. Le collier de perles qui en orne la base s’oppose au collier vide décerné au Mauvais larron.
Chez Altdorfer
Calvaire, Altdorfer, 1526, Germanisches Nationalmuseum, Nüremberg
C’est tout aussi tardivement qu’Altdorfer passe lui-aussi au Bon larron vu de dos, pour la même raison compositionnelle que dans le Retable de la Passion de Holbein : propulser le regard du spectateur vers la droite, et le groupe des saints personnages. L’instant représenté est très particulier : après avoir brisé les jambes du Bon Larron, le bourreau s’apprête à faire de même pour le Christ, mais constate qu’il est déjà mort : l’officier en contrebas lui donner l’ordre d’arrêter.
En rapprochant les deux croix autour du bourreau et en les enveloppant dans la même aurore boréale, Altdorfer restaure l’affinité entre le Bon Larron et le Christ, que la vue de dos aurait pu contrecarrer. De manière remarquable, cette discontinuité céleste reprend la solution trouvée par Lemberger en 1522, laissant supposer que le maître et le disciple avaient pu rester en contact.
Les Livres d’Heures du Cardinal Albrecht de Brandebourg
 Dernières paroles du Christ, fol. 242v | 
 Calvaire, fol. 302v | 
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Simon Beining, 1525-30 Livre de Prières du Cardinal Albrecht de Brandebourg ,Getty Museum Ms. Ludwig IX 19 (83.ML.115)
Ordinairement passéiste, le dernier enlumineur de l’école ganto-brugeoise utile une croix en biais pour mettre en scène les dernières paroles du Christ à la Vierge et à Saint Jean. Sa position à gauche l’identifie comme émetteur, avec l’avantage collatéral de monter son flanc droit encore intact.
Dans le Calvaire, Beining recycle le modèle du larron en Y, pendu par les mains (voir 1 Les larrons vus de dos : calvaires plans)). Toutes les grandes miniatures du livre sont au verso : la vue de dos du Bon larron sert ici à accompagner le lecteur dans son balayage de gauche à droite.
 Augustin Hirschvogel, vers 1533, Bristish Museum | 
 Nikolaus Glockendon, 1533, Heures d’Albrecht de Brandebourg, Modène, Biblioteca Estense, MS Est 136 fol 90v [16] | 
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Mort du Christ
On sait que Hirschvogel, à Nüremberg, a collaboré avec l’enlumineur Nikolaus Glockendon pour réaliser une copie augmentée, toujours pour Albrecht de Brandebourg, du Livre de Prières illustré par Beining [17].
L’ajout dans la marge d’un parallèle typologique, en l’occurrence avec la scène du Serpent d’airain, dans la marge, imposait d’étoffer la composition :
- les joueurs de dés allongés par terre à côté du crâne font écho aux Hébreux mordus par les serpents ;
 - Saint Jean et Marie en tête d’une foule font écho à la foule qui se dirige vers le serpent d’airain.
 
Le dessin copie très rapidement les anges dans le ciel, esquissés au lavis bleu par Beining. Il comporte plus de détails que l’enluminure de Glockendon (comparer notamment les tentes de la marge droite), et les personnages sont plus petits, juste esquissés.
 Augustin Hirschvogel, vers 1533, British Museum | 
 Nikolaus Glockendon, 1533, Heures d’Albrecht de Brandebourg, Modène, Biblioteca Estense, MS Est 136 fol 90v | 
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Crucifixion
On remarque la même évolution pour la Crucifixion :
- Hirschvogel a conservé les deux larrons de Beining, en les symétrisant, et a ajouté la scène du sacrifice d’Isaac, avec une action orientée de gauche à droite ;
 - Glockendon a représenté le Christ seul, ce qui lui permis de dégager le pagne qui s’envole (il l’a d’ailleurs rajouté dans la Mort du Christ par raison de cohérence), et récupéré la composition avec les larrons pour le folio 112, avec pour parallèle typologique la Création d’Eve ; il a inversé le sens de lecture du Sacrifice d’Isaac (ce qui l’a obligé à montre Abraham de dos), sans doute pour tenir compte du fait que l’image se trouve sur un recto : le lecture se termine ainsi sur la figure de l’ange.
 
Toutes ces modifications poussent à la même conclusion : à partir du manuscrit de Beining, Hirschvogel a réalisé le premier jet (sans doute pour approbation par le Cardinal), et Glockendon (mort juste après, en avril 1534) l’a mis en page, en respectant les contraintes spécifiques à l’enlumineur [18].
Calvaire de Windsor
Augustin Hirschvogel, 1533, Royal Collection Trust
Ce dessin très singulier et très abouti, réalisé la même année, a probablement été conçu tel quel, et non comme étude pour un tableau. Il ne s’agit pas non plus d’un dessin préparatoire à une gravure, puisque le porteur de lance, quoique placé du mauvais côté, perce bien le flanc droit du Christ.

Le thème, très original, est celui de la foule encerclant le Calvaire (en violet). Si Hirschvogel avait choisi la configuration inverse (à gauche), l’effet aurait été de montrer les regards de la foule (en bleu) convergeant vers le Christ. Or le point de fuite est situé au niveau des suppliciés (en jaune).
Le sujet du dessin (à droite) est donc bien le dernier regard du Christ sur les siens, isolés dans la foule hostile et défendus seulement par un chien (en vert).
La genèse de ce dessin très original reste complexe : l’idée de ces dernières paroles en format panoramique prend sa source dans l’enluminure de Beining. La configuration tronc-poutre-poutre peut être attribuée à un particularisme nürembergeois, qu’on retrouve chez Wolgemut et Dürer (voir 4 De Nuremberg à Venise). Reste le détail très rare de la ligature superflue au niveau du ventre, que Hirschvogel a peut être emprunté à Holbein, dans le retable de la cathédrale de Bâle.
Les Calvaires de Mielich
 Crucifixion | 
 Descente aux Limbes | 
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Atelier de Hans Mielich, vers 1560, NGA
Ce pendant très particulier, dont on ne connaît pas la disposition d’origine, constitue une sorte de terminus et d’aporie des Crucifixions excentriques, en faisant coïncider le Bon et le Mauvais larron. Les deux panneaux opposent :
- les Ténèbres et la Lumière,
 - Jérusalem sous l’éclipse et des ruines classiques en feu – il s’agit du Septizonium et du Colisée, repris d’une gravure de Hieronymus Cock en 1551 ( [19], fig 23 ),
 - la lance de la Mort et l’étendard de la Résurrection,
 - le couple Jean/Marie et le couple Adam/Eve.
 
Epitaphe de Wolfgang Ligsalz pour la Frauenkirche de Münich
Hans Mielich, vers 1550, Diôzesanmuseum, Freising
La radiographie a montré que, sous les repeints, des têtes étaient représentées en bas des panneaux, masculines à gauche et féminines à droite (la croix rouge indiquant le décès d’un des membres de la famille transparaît sous la robe de Marie-Madeleine) [20] . Selon Jürgen Rapp [19], il s’agissait donc probablement d’une épitaphe réalisée pour la Frauenkirche de Münich. Dans celle de Wolfgang Ligsalz, l’idée est de mettre en parallèle deux scènes équestres, l’une nocturne et miraculeuse (la Conversion de Saül, avec un cheval vu de dos), l’autre diurne et humaine (la Charité de Saint Martin, avec un cheval vu de face).
Faute de connaître le donateur et l’emplacement d’origine, il est impossible de reconstituer le panneau central : une simple inscription, ou bien une scène chronologiquement intermédiaire :
- une Résurrection est peu probable, car trop similaire au volet droit ;
 - une Lamentation serait un candidat sérieux, avec en haut la croix vide et en bas le trio Saint Jean / Christ / Marie , continuant la composition en deux registres et la dialectique masculin/féminin des panneaux latéraux.
 
Quoiqu’il en soit, la superposition des deux larrons ne résulte pas d’un désir gratuit d’excentricité, mais des contraintes du format. Le fait que le Bon larron masque presque complètement le Mauvais ajoute au message d’espoir de l’ensemble.

A noter dans le coin en haut à gauche une autre conjonction remarquable : celle du soleil et de la lune.
Hans Mielich, Busspsalm, 1565, Münich BSB Mus.ms. A I fol 24
Cette extraordinaire Crucifixion en raccourci, où le croissant de lune vient là aussi tangenter le soleil ([19], p 76), est un autre exemple des capacités de Mielich pour s’adapter à des formats difficiles.
Hans Mielich, Busspsalm, 1565, Münich BSB Mus.ms. A I fol 91
On notera également cet autre Calvaire vu de biais, mis en balance avec la scène du Christ au Jardin des Oliviers pour illustrer la Vertu centrale, la Patience (capacité à souffrir). Les nécessités de la mise en page imposaient d’inverser la composition, pout pouvoir déployer en hauteur la croix du Christ.
La banalisation terminale
Projet de vitrail, Christoph Murer, 1608, Kunsthalle, Karlsruhe
Un siècle après son invention, la Crucifixion excentrique ne survit en Allemagne que dans les arts décoratifs : la configuration recto-verso des larrons est seulement un procédé graphique, que répètent les deux couples d’anges de la bordure.
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En synthèse
Dans les Pays germaniques, le larron vu de dos apparaît comme un sous-produit de la mode des Crucifixions excentriques, dont le développement peut être suivi assez précisément.Après la vue de biais de la Croix seule (Dürer, 1500), Cranach introduit un premier Calvaire vu de biais, avec le Mauvais larron vu de dos.
La formule reste en latence jusqu’au dessin de Huber vers 1511, qui déclenche véritablement les Crucifixions excentriques, en commençant par Altdorfer.
Après 1520, on ne trouvera plus que des Bons larrons vus de dos, qui apparaissent pour des raisons différentes :
- chez le monogrammiste IP en 1521, suite à un besoin de variété par rapport à la formule Huber ;
 - chez Holbein, et Mielich bien plus tard, pour des raisons contextuelles (polyptique) ;
 - chez Hirschvogel, par élaboration à partir d’une illustration flamande de Beining.
 La valeur symbolique du larron vu de dos n’entre pas en ligne de compte : seul importe le choix de la vue de biais, avec les Croix à droite ou à gauche de l’image :
- dans le premier cas, l’image accompagne le regard des spectateurs vers le crucifié ;
 - dans le second, celui du Christ vers les siens, ou vers l’avenir (Résurrection).
 
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Article suivant : 2b Les larrons vus de dos : calvaires en biais, 16ème siècle, Flandres et Pays-Bas
Sur l’ambiguïté voulue, à la Renaissance entre Christ vivant et statufié, voir l’article pionnier de Pierre Vaisse « La Crucifixion vue de biais » dans « La gloire de Dürer, Colloque de Nice », 1974, p 121
J.Rowlands ‘Drawings by German Artists and Artists from German-speaking regions of Europe in the Department of Prints and Drawings at the British Museum: the Fifteenth Century, and the Sixteenth Century by Artists born before 1530′, London, BM Press, 1993, no. 292 https://www.britishmuseum.org/collection/object/P_1949-0411-113
									
1502, Musée diocésain, Cortone
1504, NGA Washingon
Retable de Saint Sébastien,
 Gemäldegalerie Berlin
Dernières paroles du Christ, fol. 242v
Calvaire, fol. 302v
Augustin Hirschvogel, vers 1533, Bristish Museum
Nikolaus Glockendon, 1533, Heures d’Albrecht de Brandebourg, Modène, Biblioteca Estense, MS Est 136 fol 90v [16]
Augustin Hirschvogel, vers 1533, British Museum
Nikolaus Glockendon, 1533, Heures d’Albrecht de Brandebourg, Modène, Biblioteca Estense, MS Est 136 fol 90v
Crucifixion
Descente aux Limbes
Maître de la Légende de Saint Catherine (attr), 1475-1500, Akademie der bildenden Künste, Vienne
Triptyque de la Crucifixion
Triptyque de la Crucifixion avec le Portement de Croix et la Résurrection,
Ecole flamande, vers 1520, Musée Paul Eluard, Saint Denis
Triptyque de la Crucifixion
Triptyque de la Lamentation, avec saints et donateurs, 1508-10, Museum De Lakenhal, Leyde
Lamentation (atelier) 1515-20,  Musée des Beaux Arts, Gand
Quentin Massys 1511, Triptyque de la Guilde des Menuisiers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Anvers
Après 1511, copie attribuée à Cornelius Engebrechtsz, National Trust, Buckland Abbey
Anonyme, Chapelle Saint Louis, Collégiale Saint-Salvi, Albi
Maître de l’Adoration Groote (attr), PBA, Lille

Cercle de Cornelis Engebrechtsz (anciennement Lucas de Leyde), 1511-20, Castelvecchio, Vérone
Galerie nationale, Prague
Catharijneconvent Museum, Utrecht
Kunstmuseum, Bâle

Crucifixion (série de la Passion circulaire)
Vers 1530, Attribué à Jan Swart Van Groningen, collection privée
Cornelis Buys II, avant 1532, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Châlons-en-Champagne

Triptyque de Jan Hallincq et Elisabeth Boogaard
Lamentation avec donateur (Copie du XVIIèeme siècle)
Crucifixion pour la Oude Kerk d’Amsterdam (copie d’atelier)
Crucifixion d’après van Scorel
Crucifixion, 1527-1531, Cathédrale de Funchal
Triptyque de la Déposition (centre), 1540-45, Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne
Triptyque de la Descente aux Limbes, Déposition et Résurrection
Triptyque de la Crucifixion, Maarten van Heemskerck, 1538-42, cathédrale de Linköping
Crucifixion provenant du couvent des Riches-Claires
Dessin de Maarten van Heemskerck, Statens Museum for Kunst, Copenhague
Gravure de Dirck Volckertsz. Coornhert
Bon Larron, détail de la déposition de Robert Campin
Calvaire


Maître des demi-figures féminines, 1520-40, Galleria Sabauda, Turin
Triptyque de l’histoire de la Sainte Croix
Calvaire, Pieter Coecke van Aelst, 1540-50, National Gallery, Dublin
Déposition, 1545, gravure de Cornelis Bos d’après un dessin de Lambert Lombard, Rijksmuseum
Déposition, bronze doré, vers 1550, Musée des Beaux Arts, Caen
Michiel Coxie, vers 1550, Cathédrale de Valladolid (photo Ana Diéguez-Rodríguez)
Gravure de Pieter Jalhea Dufour (1565-1610) d’après Coxie, Biblioteca nacional de Espana
Crucifixion, Michiel Coxie, collection particulière (photo rkd)
Dominique Lampson, 1576, Eglise Saint Quentin, Hasselt
Gravure de Giulio Bonasone d’après le Christ pour Vittoria Colonna de Michelange, vers 1540, MET
Gravure de Jan Sadeler d’après un dessin de Maerten de Vos, 1582
Cercle de Coxie, collection particulière
Anonyme, 1607, Catharijneconvent, Utrecht
Rijksmuseum
Musée Curtius, Liège
Julius Goltzius, 1586 , gravure d’après Memling (inversée)

Epitaphe, Crucifixion (pierre noire de Theux), Nicolas Palardin et Martin Fiacre (attr), 1550-60, Musée Curtius, Liège
Triptyque de Jan van der Biest, Pieter Aertsen, 1546-47, Maagdenhuis Museum, Anvers
Crucifixion, vers 1550, Pieter Aertsen (attr), Museum Catharijneconvent, Utrecht
Museum of Foreign Art, Riga
Collection particulière
Walker Art Gallery, Liverpool
Slovak National Gallery, Bratislava
Frans Floris, vers 1560, Musée de Wiesbaden (Photo Bernd Fickert)
Frans Floris, vers 1560, Château de Sønderborg, photo rdk.
Gravure de Jaques de Gheyn (II) d’après un dessin de Crispijn van den Broeck, 1588-92
Gravure de Zacharias Dolendo d’après un dessin de Jacques de Gheyn (II), 1595, Rijksmuseum
Descente de Croix, gravure de Jacques de Gheyn (II),  dessin de Karel van Mander (I), 1596 – 1598, Rijksmuseum
Crucifixion, Jan Luyken, 1681, Rijksmuseum
Gravure de Crispijn van de Passe, d’après un dessin de Joos van Winghe, 1599, Rijksmuseum
Gravure de Crispijn van de Passe, d’après un dessin de Joos van Winghe, 1600, Rijksmuseum





Les Mystères de la Passion, de la Résurrection et de l’Ascension du Christ
Crucifixion pour l’église San Severo
Crucifixion pour l’autel de l’église des Augustins de Münich
Etude pour une Crucifixion
Crucifixion
Gemäldegarie, Dresde (détruit en 1947)
Copie sur pierre noire, Musei Civici, Padoue
Crucifixion pour l’église San Nicolo della Lattuga
Véronèse (atelier), 1575-80, Musée Pouchkine, Moscou
Gravure d’Aegidius Sadeler II, 1590
Collection particulière
Hans I Jordaens, vers 1620, collection particulière
Hans III Jordaens, 1643, collection particulière
Simone Peterzano, 1572-75, Musée des beaux Arts, Strasbourg
Crucifixion en bronze d’après des modèles en cire de Michel-Ange, Castello Sforzesco, Milan
Crucifixion avec les saints François et Jérôme
Crucifixion pour la Oude Kerk d’Amsterdam (détail)
Crucifixion avec donateurs (détail)
1573, Cenacolo di San Salvi
1593, San Marco
1572, Santa Maria Novella
1583, Santa Croce, photo beniculturali
Francesco Curradi, 1590-1600, collection particulière
Le coup de lance, Van Dyck (anciennement attribué à Rubens), vers 1620, Musée des Beaux Arts, Anvers
Longin perçant le flanc du Christ
Jan Anthonie de Coxie, 1710, Collezione di dipinti della Pinacoteca del Castello Sforzesco
Van Dyck, vers 1629, Cathédrale St. Rumbold, Mâlines
Provenant de l’église Saint Georges d’Anvers, Fitzwilliam Museum
Gravure d’Abraham Conradus
Les Trois Croix, Rubens, esquisse, vers 1620 , musée Boymans van Beuningen, Rotterdam
Gravure de Schelte Adamsz Bolswert d’après Rubens, MAH, Genève
Le calvaire

Crucifixion
Crucifixion
Crucifixion
Lamentation sur le Christ mort, Rembrandt, 1635 , National Gallery
Crucifixion, Rembrandt, 1641, Rijksmuseum, Amsterdam
Le Christ sur la Croix entre les deux larrons
1er état
5ème état
Calvaire, Govert Flinck, 1649, Kunstmuseum, Bâle
Descente de Croix, Rembrandt, 1633, Alte Pinakothek, Münich

Crucifixion
Luca Giordano, 1704-05, Santa Brigida, Naples
La Crucifixion
 1755
1755-60
Crucifixion
Vision de Saint Bernard de Clairvaux
« Jerusalem, ou Consummatum est »
Illustration de « The life of our lord », publié à Londres par The society for Promoting Christian Knowledge, vers 1880
Pietro Gagliardi, 1847-52, église San Girolamo dei Croati, Rome
Le Calvaire
Le Calvaire (inversé)
La Mort du Christ
Les ténèbres à la Crucifixion
F. Philippotaux, Illustrated Family Bible, édité par Cassell de 1870 à 1874
The Child’s Life of Christ », édité par Cassell de 1882
1873, Kunsthalle, Hamburg
1884, Bavarian State Painting Collections, Münich
Crucifixion
296 : Le pardon du bon Larron, Tissot, Brooklin Museum
297 : Les vêtements tirés au sort
300 : Stabat Mater
301 : Mater dolorosa
303 : J’ai soif. Le vinaigre donné à Jésus.
306 : La foule s’en va en se frappant la poitrine
307 : Le tremblement de terre
313 : On rompt les jambes aux larrons
315 : Le coup de lance
316 : Confession de Saint Longin
J. Aniwanter, 1890-1900, Yaroslavl Museum of Fine Arts
1915, Providence Lith. Co, éditions G.F.Callenbach, Catharijneconvent, Utrecht
Le Golgotha, Camille Lambert, 1900-20
Crucifixion
Fin 6ème siècle, église Saint-Martin de Vertou, musée Dobrée, Nantes
6ème-7ème siècle, Tunisie, collection privée
vers 950, Codex Aemilianensis,  MS d I. I. , fol 17
1000, Beatus de L’Escorial-San Millan, MS II.5-fol 18
L’Envoyé du démon tentant Eve, puis Adam, page 28
San Pedro in Loarre, 1100-30
Cloître de la Cathédrale de Monreale, 1170-1180
Vu par les spectateurs
Lu par les chantres
Exultet 2,1050-1100, Duomo di Pisa

Face Nord du Baldaquin
1139, maître Nicolaus, Portail Ouest, San Zeno, Vérone
Psautier de Cantorbery, 1185 -1195, BnF, Mss., Latin 8846
1200-50, trumeau du portail de la Mère Dieu, Cathédrale d’Amiens
1250-1330, attribué à Gaddo Gaddi, baptistère de Florence
1425, Jacopo della Quercia, portail majeur de San Petronio, Bologne

Antependium de Sant Andreu de Sagàs (flanc gauche), 1175-1200, Musée de Solsona
Psautier Peterborough de Bruxelles (Angleterre), 
1220-25, Chapelle Saint Guillaume, Notre Dame, Paris
1225-1235, psautier latin dit de saint Louis et de Blanche de Castille, Arsenal. Ms-1186 reserve fol 11v Gallica
Psautier de Rutland (Angleterre), 1260, BL Add. 62925 fol 8v
Bible d’Utrecht
Bible Historiale, 14ème siècle, BNF Français 155 fol 4v
La tentation
La Tentation 
14ème s, Saint Etienne, Mulhouse ( photo ndoduc.free.fr)
Hans Acker, vers 1430, Bessererkapelle, Ulmer Münster
1405-08, grande verrière Est, York Minster
1500-30, Eglise de la Conception de la Vierge, Puellemontier, photo Denis Krieger mesvitrauxfavoris.fr
Saint-Georges, Chavanges
Saint Remi, Ceffonds (baie 4)
fol. 46v
fol. 48v
1420, Rhin moyen, Spencer 15, fol. 2v
France vers 1450 BNF Fr 188 fol 6r
Speculum Humanae Salvationis, édition imprimée, vers 1468
Livre des Propriétés De Choses,
Antiquités judaïques
Antiquités judaïques
Les amoureux vénitiens, 1515-30, Brera, Milan
Couple d’amoureux, 1555-60, National Gallery, Londres
Nicolas Halin d’après Jean Cousin père (attr), 1550-1600, Rijksmuseum
Adam et Eve devant l’Arbre de la connaissance
La Chute de l’Homme (Petite Passion)
Triptyque Malvagna (fermé)
Adam et Eve
Les trois Ages de la femme et la Mort, 1509-10, Kunsthistorisches Museum, Vienne
La Chute du genre humain, 1511
La jeune Fille et la Mort, 1517
Adam et Eve, 1519
La Mort et Eve, 1525, National Gallery of Canada, Ottawa
Adam et Eve, 1531, MuséeThyssen-Bornemisza, Madrid
vers 1506
vers 1514
Adam et Eve, Lucas de Leyde, vers 1530
La Création d’Adam (inversée), Michel-Ange
Raphaël, 1509, Salle de la Signature, Vatican
Atelier de Raphaël, 1519, Loges du Vatican
Titien, 1550, Prado
Le jardin d’Eden, Brueghel le Vieux et Rubens, 1616, Mauritshuis, La Haye
Adam et Eve, Rubens, 1628-29, Prado
1640, Musée national, Budapest
1642, Toledo Museum of Art
Triptyque de Modène

1150, Exultet Troia 3, Archivio Capitulario Troia
Dieu crée Eve à partir de la côte d’Adam
Eve donne la pomme à Adam
Adam et Eve, fol 286v
Adam et Eve
Gédéon et le Miracle de la Toison
Adam et Eve, gravure de Dirck Volckertsz Coornhert, dessin de Maarten van Heemskerck, 1551 Rijksmuseum
inversé
La Chute de l’Homme
La dispute de l’Immaculée Conception
On pourrait croire qu’il tend lui aussi la main droite pour recevoir une seconde pomme du serpent, mais celui-ci, à la chevelure blonde et aux seins bien marqués, n’en propose qu’une seule, à sa semblable. La vue de dos sert donc ici à affirmer la responsabilité limitée d’Adam, en regard de la pleine responsabilité d’Eve.
Ludwig Krug, 1514, Bode-Museum, Berlin

Hans Schäufelein, paru en 1518, British Museum
Adam et Eve, Dürer, 1504
1550, galerie de l’Accademia
1577-78, Scuola grande di San Rocco
La tentation d’Adam et Eve 
Annonciation



Adam et Eve, 1510 (inversé)
Michel-Ange, 1512, Sixtine
Le péché originel (baie 107)
Bosch, 1482-1500, Kunsthistorisches Museum, Vienne
Cranach, 1520-24, Gemäldegalerie Berlin
La Chute de l’Homme
La Chute de l’Homme (inversée), Cranach, 1522-23
Adam et Eve, manière de Jan van Hemessen, 1500-49, collection particulière
Adam et Eve, Theodore de Bry, 1590
Gravure de Jan (Pietersz.) Saenredam, d’après un dessin d’ Abraham Bloemaert, 1604, NGA
Jan Breughel (II), 1616-78, collection particulière
Adam et Eve
La chute de l’Homme, National Gallery, Washington
Loth et ses filles, Rijksmuseum Amsterdam
Adam et Eve
Adam et Eve, Gustave Courtois, 1902-1906, Musée des Beaux-Arts, Besançon
Eve, Charles Holroyd, 1903-04


Adam et Eve réprimandés par Dieu
Ludwig Krug, 1510-32
Altdorfer, vers 1513, NGA
Vers 1890, Musée d’Orsay, Paris
Vers 1897, Staatliche Kunstsamlungen, Dresde
Psautier, Oxford, 1200-25, BSB Clm 835 page 59
Relief en albâtre anglais, 15eme s, Honolulu Museum of Art
Christ aux limbes (épitaphe pour Simon Mehlmann), Michael Ribestein (attr), 1562, Marienkirche, Berlin
Le Christ aux Limbes, Mantegna (attr.), vers 1468
1510, Grande Passion
1511, Petite Passion
Altdorfer, vers 1513, NGA
Pablo de Céspedes, 1600, Indianapolis museum of art at Newfields.
Ventura Salimbemi, vers 1600-10, collection particulière
Christ aux limbes, Gravure de Johan Sadeler I d’aprés Maerten de Vos, 1579
La Chute de l’homme, Johan Sadeler I d après Maerten de Vos, 1579
L’Immaculée Conception, 1555-60, Marteen de Vos, San Francisco a Ripa, Rome
Christ aux limbes
Christ aux limbes, Alonso Cano, 1645-52, LACMA, Los Angeles
Grabower Altar (détail)
Histoire d’Adam et Eve (détail)

Epitaphe protestante du bourgmestre Waldklinger, mort en 1549, Ecole de Cranach, Frauenkirche, Meissen (Saxe)
Le pardon d’Adam et Ève selon l’enseignement de saint Bernard
La chute de l’Homme
Diane et Actéon
Diane et ses nymphes épié par Actéon
Hylas enlevé par les nymphes
Hylas enlevé par les nymphes, 3ième siècle, Musée de Saint-Romain-en-Gal
Léda et le cygne, 3ème s ap JC, du Sanctuaire d’Aphrodite à Palea Paphos, Cyprus Museum, Nicosie
Galatée et Polyphème, Casa dei capitelli colorati, Pompéi, Musée archéologique, Naples
Couple enlacé
Athlètes grecs (base d’un kouros funéraire), 510-500 av JC, National Archeological Museum, Athènes
 Provenance Volterra, Museo archeologico nazionale, Parme
2ème s av JC, MET
Combat de Dionysos contre un Indien, 300-50 ap JC, Palazzo Massimo alle Terme, Rome
Duel entre un thraex (de face) et un mirmillon (de dos), Römerhalle, Bad Kreuznach
Duel entre un rétiaire (de face) et un secutor de dos, 2ème 3ème s ap JC, Nennig, Allemagne
175 ap JC, mosaïque provenant de Villelaure, France, Paul Getty Museum
Mosaïque découverte rue des Magnans, Aix en Provence
Combat entre Entellus et Darès ?


Castor et Pollux enlevant Phoebé et Hilaire, filles de Leucippe


Combats entre Grecs et Amazones, 350 av JC, Frise du mausolée d’Halicarnasse, British Museum
Combats entre Grecs et Amazones
Combats entre Grecs et Amazones

Sarcophage d’Achille et Penthésilée, 230-250 ap JC, Museo Pio-Clementino (Vatican)
Sarcophage d’Achille et Penthésilée, Façade arrière du Casino Pamphili, Rome
Soumission de barbares, sarcophage provenant de la via Collatina, fin de l’époque antonienne, Palazzo Massimo alle Terme, Rome
Centauromachie, Sarcophage disparu ( [6], Cat. no. 133)
Triomphe de Dionysos, 215–225 ap JC, Museum of Fine Arts, Boston (détail)
Triomphe de Dionysos, 150 ap JC, Musée des Offices, Florence (détail)
Triomphe de Dionysos, vers 190 ap JC, Walters Art Museum Baltimore
Ariane et Hercule


Dionysos ivre soutenu par un satyre entre deux ménades

Ménade nue jouant des crotales, pierre tombale romaine, église paroissiale, Tiffen, Autriche
Ménade tenant un faon et un thyrse, 120-40 ap JC, Prado
Pierre tombale romaine, église paroissiale, Althofen, Autriche
Détail de la mosaïque de Dionysos, 220 ap JC, Römisch Germanisches Museum, Cologne
Sarcophage 2ème s ap JC, Composanto, Pise
Cortège dionysiaque, 150 ap JC , Museo Pio Clementino, Vatican.
Sarcophage du gymnasiarque Gerostratos, 2nd s ap JC, provenant de Beyrouth, Istanbul Archeological Museum (Inv. No. 1417)
Sarcophage dionysiaque, Arbury Hall, Nuneaton
Sarcophage de Dionysos et Ariane, Glyptothèque, Münich
Sarcophage Farnèse, vers 225 ap JC, Isabella Stewart Gardner Museum, Boston
Sarcophage Farnèse, face arrière
Villa des Mystères, 70-50 av JC, Pompei
Reconstitution du triclinium de la Villa des Mystères, James Stanton-Abbott
Angle Sud-Ouest
Angle Nord Est
Angle Nord Ouest





Sarcophage d’Hercule, 150-80 ap JC, British Museum

Sarcophage d’Hercule, 2ème siècle ap JC, Museo Civico Velletri
Hercule reconnaissant Télèphe en Arcadie


Hercule, Déjanire et le centaure Nessus, provenant de la Maison du Centaure à Pompéi, Musée archéologique, Naples
Hercule tue Laomedonte, roi de Troie
Hercule donne la princesse Hésione (fille de Laomédon) en mariage à Télamon
Mythe d’Hercule, Casa dell’Ara Massima or de Pinarius or de Narcisse, www.pompeiiinpictures.com
Sarcophage d’Alceste, autrefois dans les jardins de la ville Faustina à Cannes, Warburg institute database
Enlèvement de Proserpine par Pluton, collection particulière
Enlèvement de Proserpine par Pluton, Villa Albani, Rome (N°410 p 489 [5])
Fresque, 50 ap JC, Maison VII, Pompei
Mosaïque de Dougga, 3eme-4eme siècle, musée du Bardo, Tunis

Sarcophage des Parques avec Prométhée, Musée du Louvre (Ma 355)
Jason et Médée, petit côté d’un sarcophage, vers 170 ap JC, Musée national, Rome
Jason et Médée, vers 170 ap JC, catacombes de Pretextat
Jason et Médée, 170-80 ap JC, Kunsthistorisches Museum, Vienne.
La chasse au sanglier de Calydon, 170—180 ap JC, Galerie Doria Pamphili, Rome
La chasse au sanglier de Calydon
Reconstruction d’une peinture du cercle de Polygnotos (fig 6, [13]).
Chasse au sanglier de Calydon, Palazzo dei Conservatori, Musées du Capitole, Rome
Chasse au sanglier de Calydon, Musée des Offices, Florence
Fragment d’une Chasse au sanglier de Calydon , 250-60, Liebieghaus Francfort
Chasse au sanglier de Calydon, 200 ap JC, Eleusis, Musée archéologique, l, Inv. No. 5243
Retour du corps de Méléagre, sarcophage disparu ( [4], cat N° 287)
108-109 av JC, denier Mn. Fonteius
161-169 ap JC, médaillon MARCUS AURELIUS and LUCIUS VERUS
340-20 av JC, drachme de Moesia Istros (plateau danubien)
225-212 av JC, Didrachme ou quadrigatus
Jason et Médée, 170-80 ap JC, Kunsthistorisches Museum, Vienne (détail)
Codex coburgensis planche 31, Villa Medicis, Rome (détail)
Palazzo dei Conservatori, Musées du Capitole, Rome (détail)
Chasse au sanglier de Calydon, Broadloands ([6], p 312, N°242)
Les Dioscures faisant boire leurs chevaux
Les Dioscures avec des ruines et une architecture
Les adieux d’Achille et Briséis, Maison du poète tragique, Pompéi
Sarcophage d’Oreste et Iphigénie, Glyptothèque, Münich ([5], N° 167)
Sarcophage de la chute de Phaéton, Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague
Sarcophage de Phaeton, vers 150 ap JC, Ince Blundell Hall [14]
Sarcophage de la chute de Phaeton, 2ème siècle, Ermitage
Sarcophage de la chute de Phaéton, Cathédrale de Nepi
Sarcophage d’Hippolyte et de Phèdre
Musées du Vatican
Disque d’or, 4ème siècle av JC, Chypre, MET
Miroir de bronze doré, 2ème siècle ap JC, MET
100 av JC-50 ap JC, Pompeii, Regio IV, Insula Occidentalis Museo Archeologico Nazionale, Naples
Sarcophage des Grâces, Palazzo Mattei (détail)

Les quarante martyrs de Sébaste, Constantinople, 10ème siècle, Museum für Byzantinische Kunst, Bode-Museum, Berlin
Le couronnement de David, fol 6v
Les femmes d’Israël dansant devant Saül et David
Le passage de la Mer Rouge, fol 419v
Moïse au Sinaï, fol 422v
Evangéliaire, 875-900, MS Lat 9453 fol 125 BNF Gallica
Vers 900, Cod. Perizoni 17, Leiden [1]
Candélabre pascal
Détail du second ambon
Naufrage d’Ajax, Benoit de Sainte Maure, Roman de Troie, 1340-50, BNF FR 782 fol 187v, gallica



Dieu et Lucifer
Linteau du Tympan du Jugement dernier, 1240-50, Cathédrale de Bourges

Panneau des Elus 
Jugement Universel – l’Enfer
Divine Comédie – l’Enfer (détail)
Le jugement dernier (détail)

L’Enfer
Fol 7r 
Fol 29r
Fol 35v 
Fol 43v
Fol 7v
Fol 22r 
Fol 24v
Fol 44v
Fol 14r
Fol 32r
L’Enfer selon la Divine Comédie

Fol 33r
Fol 40r
Purgatoire, chant 8
Fol 62r
Fol 67v
Fol 46r
Fol 85r
Fol 50r
 Taddeo di Bartolo, 1396, Collégiale, San Gimignano

Les devins marchant à l’envers, Enfer XX
Les Voleurs « aux mains liées par derrière par des serpents », Enfer XXIV
Folio-1v-2, BNF It 74, Gallica



Fol 47v
Fol 59r
Fol 74r
Fol 89r 
Ecole lombarde, 1438-50, L’Enfer de Dante avec le Commentaire de Guiniforte Barzizza, , BNF It 2017 fol 147r, Gallica
 1425-30, Musée San Marco, Florence
vers 1447, Staatsmuseum Berlin.
Fol 6r
Fol 12v
Fol 29r
Fol 35v
Fol 68r
Fol 76v
Fol 84r
Fol 113v
Fol 107r
Fol 161r
Fol 170r
 (détail)
La rencontre avec Brunetto Latini (Chant XV)
Les trois florentins tournant (Enfer XVI), Vat Urb lat 365 fol 41r
La vallée de Malebolge (Enfer XVIII), fol 46v (c) Biblioteca vaticana
Tympan du Jugement dernier (détail), vers 1100, Conques
Somme le Roi
Speculum humanae salvationis, 1324, BNF lat. 9584 fol. 13v
Le Jugement dernier
Le Paradis (détail du Jugement Dernier),
Jugement Dernier
Maitre de la Glorification de Marie (attr), vers 1460-80, Collection Rau, Zürich
Speculum humanae salvationis, réalisé à Innsbrück en 1432, Madrid, Biblioteca Nacional de Espana, Vit. 25-7 fol 36v
Jugement Dernier

Jugement Dernier
Jugement dernier, feuillet isolé illustrant « Les Sept articles de la foi » de Jean Chappuis
Fresque du Jugement dernier 
Triptyque du Jugement Dernier (détail)
Triptyque Van Schoten (dessin du XIXeme siècle), Rijksmuseum

Triptyque Zierikzee avec Philippe le Beau et Jeanne la Folle 
Jugement dernier avec Christian II et Elisabeth d’Autriche
Le Jugement dernier, école de Hans Schäufelein, 1535, Musée des Beaux-Arts, Nancy
fol 13v : Le Châtiment des Meurtriers
fol 14v : Le Châtiment des Incroyants et des Hérétiques
Ames montant dans le Ciel vers la Trinité
Les Ames arrivant au Paradis
Les Ames arrivant au Paradis 
Enfer, Chant XX
Paradis, Chant XII
1481, Divine Comédie, édition Cristoforo Landino, Purgatoire, chant VI
1480-95, illustration pour Le Purgatoire, Chant VI, Kupferstichkabinett Berlin
Ce qui font violence à la nature, les sodomites (Enfer, Chant XV)
Le châtiment des devins, (Enfer, chant XX)
Les cercles de l’Enfer
Carte de l’Enfer de Dante
Enfer, chant XXXI
Les cercles de l’Enfer (détail)
Les Géants enchaînés à la margelle du puits (Enfer, chant )
Quadriptyque des Visions de l’Au-Delà

La tentation de saint Antoine. panneau droit
Le Jardin des Délices (panneau droit)
Le Jardin des Délices (panneau central)
Psaume 110, Ormesby master, vers 1320, Ormesby Psalter, MS. Douce 366 fol 147v
fol 109r
fol 131r
fol 71v
fol 128r
Athlète, vers 1330, Macclesfield psalter, Fitzwilliam Museum fol 28v
Fol 17v
Fol 39r
Psaume 110, Ormesby master, vers 1320, Ormesby Psalter, MS. Douce 366 fol 147v
Vers 1240, Liber astrologiae de Fendulus (Traité d’Albumasar), Latin 7330 fol 22v Balance, 3éme décan
Vers 1350, Pays-Bas du Sud, BL Sloane MS 3983 fol 22r
avant 1403 Liber astrologiae (Traité d’Albumasar) Bruges Morgan MS M.785 fol 20r
L’Homme anatomique
Homme zodical, fol 35r
Femme zodiacale, fol 42v
Le Dieu de l’Amour tirant sa flèche sur Lancelot, La Tavola ritonda, dessin de Bonifacio Bembo, 1446, Florence, Biblioteca Nazionale Centrale, Pal. 556 fol 58v
Le Jugement de Pâris
Cassone , Vérone, vers 1450, Collection privée
Moule en terre cuite , 1450-75, Schweizerisches LandesMuseum, Zürich
Maître aux banderoles, 1450-75, Albertina Vienne
La folie des Romains, fol 35v
La folie des Romains, fol 36v
Danse devant des idoles, fol 45r
Acteurs dans des rites païens, fol 52v
Danse devant des idoles, fol 54v
Vénus, Le Livre des échecs amoureux, Evrart de Conty.
Venus, Livre des échecs amoureux, Evrart de Conty
