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Saint Jérôme dans son étude

Lecture détaillée de la gravure, sous l’angle très précis de Saint Jérôme, patron des traducteurs .

Où l’on tente de reconnaître dans la calebasse de Saint Jérôme la cucurbite de l’Alchimiste. Et d’éclaircir quelques points à la lumière du Splendor Solis.

A ne lire que par ceux qui apprécient les parallèles acrobatiques et les constructions fragiles.

Comment admettre qu’en partant des gribouillages médiévaux, Dürer ait pu du premier coup produire deux gravures alchimiques aussi sophistiquées ?

Autant les études sur Melencolia I remplissent une bibliothèque, autant celles sur Saint Jérôme dans son étude tiennent sur les doigts de la main. Ce sont pourtant deux gravures jumelles, réalisées la même année 1514, et que Dürer vendait la plupart des cas par paire

Pour bien comprendre ce qui est véritablement exceptionnel dans le Saint Jérôme de 1514, il est nécessaire de prendre un epeu de recul pour passer en revue les gravures qui l’ont précédé : car pour ce coup de maître, Dürer n’en était pas à son coup d’essai.

Dans cette première lecture, nous allons proposer une interprétation « terre-à-terre », naïve, des objets de la gravure.

Grace à une reconstruction perspective, nous construisons une grille de lecture inédite, qui nous servira pour la suite.