Nous nous intéressons ici à un geste rare, la Vierge touchant le pied nu de l’Enfant. N’est-il qu’un charmant geste d’intimité, ou est-il quelquefois porteur d’une signification symbolique ?
Le développement de cette iconographie a été bien expliqué par les historiens d’art. Ce chapitre en rappelle les grandes lignes, et analyse plus en détail deux oeuvres-clé : une Adoration des Mages de Botticelli, et l’ensemble des Adorations des Mages réalisées pour le duc de Berry.
Selon les Evangiles, Marie-Madeleine touche le pied du Christ trois fois. Entre ces épisodes, les artistes médiévaux ont inventé deux autres occasions de contact entre Marie-Madeleine et le Christ.
Cet article regroupe, autour de deux oeuvres de Caravage, quelques autres tableaux où le gant joue un rôle-clé, passé totalement inaperçu.
Avant d’aborder l’épisode qui vaut à Thomas depuis deux mille ans une publicité quelque peu négative, voyons quelques images plus flatteuses que les peintres nous ont laissées de lui.
Ceux qui croient à la résurrection, ainsi que ceux qui n’y croient pas, peuvent sauter à la page suivante. Les autres trouveront quelque intérêt à cette analyse de doutes…