Dans l’oeuvre prolifique de Boilly, (4500 portraits et cinq cents scènes de genre), on trouve une quarantaine de pendants. L’ensemble est intéressant sur la durée, puisque la longue carrière de Boilly (1761-1845) commence sous l’Ancien Régime, traverse la Révolution, fleurit sous l’Empire et s’étiole sous la Restauration.
Boilly n’adoptera jamais les courants dominants du néo-classicisme, ni du romantisme. Fidèle à ses sources flamandes, il passera des salons aux cabarets en louvoyant entre les modes, sans rien perdre de sa méticulosité ; ce qui en fait un témoin irremplaçable des bouleversements de l’époque.
En avançant dans sa carrière, Boilly se consacrera de plus en plus à des paires ou à des séries déclinant un même thème, souvent de manière humoristique ou caricaturale. Le Libéral (Jean qui rit) L’Ultra (Jean qui pleure) Boilly, 1818 , gravure de Caroline Hulot Ces deux études d’expression reprennent une classique opposition souvent traitée […]
L’oiseau devient parfois le support lubrique d’une imagerie licencieuse… Phallus ailé et vagins sur un couvercle attique, vers 450-425 av. J.-C., Musée national archéologique, Athènes Trois noms sont inscrits : Philonides (sous le phallus), Auletria, et Anemone. Celui de la troisième demoiselle nous est inconnu. Tintinnabulum Bronze pompéien, 1er siècle ap JC Le phallus ailé, orné de grelots, était un porte-bonheur courant […]
La cage à oiseaux est un réceptacle qui intéresse les deux sexes, selon qu’on considère ce qui y entre ou ce qui en sort.
Voici quelques exemples où elle penche côté fille, en tant que lieu accueillant pour les petits oiseaux.