Cet article est consacré au différentes manières de dissimuler un crâne au premier regard, stratégie payante pour un effet Eurêka qui frappera d’autant plus le spectateur.
J’ai traité à part l’histoire compliquée de deux très célèbres tableaux, qui commence un peu avant la période arlésienne et s’entend presque jusqu’à la mort de Van Gogh. Elle permet de suivre quasiment au jour le jour l’évolution d’une idée : variante, puis série, puis triptyque, puis finalement pendant.
Une image biface a quelquefois pour objet de montrer deux aspects d’un objet tridimensionnel. Portrait recto verso de Matthäus Schwarz, Trachtenbuch des Matthaus Schwarz, 1er juillet 1526, folios 79 et 80, Herzog Anton Ulrich Museum, Braunschweig Le marchand Matthäus Schwarz nous a laissé l’extraordinaire « Livre des Vêtements » [1] dans lequel, de 1520 à 1560, […]
Je n’ai retenu ici que les cas avérés où Van Gogh a, dans ses lettres, déclaré explicitement qu’il s’agissait de pendants, ou les a décrits ensemble. Il se trouve qu’ils datent tous de la période mouvementée de son séjour en Provence : ce qui va nous donner l’occasion d’un parcours différent dans cette histoire tellement racontée.