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– Ombres portées

« Hopper peint la profonde banalité d’un paysage suburbain avec les égards dignes d’une scène sacrée. » Edward Hopper, Entractes, Alain Cueff, Flammarion, 2012, p 151

Comme souvent chez Hopper, un titre anodin cache une indication de lecture : le sujet principal n’est pas la pièce vide, mais la lumière. En non pas celle d’un réverbère, mais du soleil.

Il est dans la nature de l’ombre de dupliquer l’objet en le caricaturant. Les tableaux qui traitent ce sujet sont rarissimes, nous allons en présenter deux. Et comme si le sujet avait contaminé l’analyse, nous verrons que chacun de ces tableaux se prête à deux interprétations opposées, l’une claire et l’autre obscure…