La symbolique phallique des volatiles, notamment à long cou, est bien connue. On se demande ici dans quelle mesure le « cuniculus » pouvait être compris comme le symbole du sexe opposé.
Les pendants de paysage chez Boucher sont relativement répétitifs. La plupart ont pour sujet une paire de constructions : colombier et moulin ; pont, digue ou portail, et moulin. On compte seulement deux pendants paysagers sans moulin.
On trouve parmi les nombreux pendants pastoraux de Boucher tous les appariements possibles : quelques rares femmes seules, mais surtout des couples, des trios, et des groupes plus importants de campagnards idéalisés.
Très volumineuse et très bien connue, l’oeuvre de Boucher comporte de nombreux pendants. Je les présente par ordre chronologique à l’intérieur de grandes catégories : commençons par les pendants mythologiques et allégoriques.
Ces oeuvres présentent une version habillée et une version nue, tantôt pour les destiner à des amateurs différents, tantôt au contraire pour les confronter dans un effet de striptease.
Ces pendants ont pour sujet le couple : soit ils mettent en regard deux couples en situation comparable, soit ils montrent un seul couple à deux moments d’une même histoire
Charenton pour les peintres rococo, c’est un peu comme Argenteuil un siècle plus tard pour les Impressionnistes : proche de Paris par la route ou le coche d’eau, et déjà la campagne. En croisant les diverses sources, il est possible de reconstituer, en bord de Marne, un parcours des moulins du XVIIIème siècle.
En continuant à remonter la Marne vers Saint Maurice, on passe par le Moulin Rouge, dont nous n’avons pas de représentation ancienne, pour aboutir au moulin de Gravelle… Dernier coup d’oeil à trois cent mètres et à trois siècles de distance, sur cette extraordinaire bâtisse.
Celles qui donnent à manger à un oiseau peuvent, au choix, se comporter en mère ou en maîtresse-femme.