Dans sa double carrière de peintre et de sculpteur, Gérôme n’a pas cessé de peindre des statues, dans les deux sens du terme : en les intégrant dans ses tableaux et en leur ajoutant une polychromie. Il est à ce titre reconnu comme un acteur majeur du « paragone » au XIXème siècle
L’oiseau devient parfois le support lubrique d’une imagerie licencieuse… Phallus ailé et vagins sur un couvercle attique, vers 450-425 av. J.-C., Musée national archéologique, Athènes Trois noms sont inscrits : Philonides (sous le phallus), Auletria, et Anemone. Celui de la troisième demoiselle nous est inconnu. Tintinnabulum Bronze pompéien, 1er siècle ap JC Le phallus ailé, orné de grelots, était un porte-bonheur courant […]
…ce tableau lisse et apparemment irréprochable illustre ce que Degas, plus lucide ou moins hypocrite que ses contemporains, appelait la pornographie de Gérôme.
Ce tableau qui se voulait une leçon d’anatomie comparée, nous en propose involontairement une autre : celle de l’anatomie d’un ratage.
Au Salon de 1868, Gérôme se risque à exposer deux oeuvres qui tranchent avec ses productions habituelles : toutes deux représentent une exécution capitale, toutes deux nous montrent le regard rétrospectif des bourreaux sur leurs victimes, toutes deux tirent leur force dramatique de procédés novateurs…
Soixante ans après le drame, Gérôme crut désamorcer la polémique par l’exactitude scrupuleuse des détails, qui illustrent quasi littéralement le récit de l’historien Achille de Vaulabelle