Ces trois articles étudient les rares Annonciations en diagonale qui ont émergé dans le courant du XVème siècle, pour aboutir à deux gravures très originales d’Altdorfer. Commençons par le cas où c’est l’ange qui se décale au premier plan.
Ce dispositif pose immédiatement problème puisque la Vierge, personnage principal, ne peut être montrée de dos. On en arrive donc à la conception bizarre d’un ange arrivant en catimini, par derrière.
Ce dernier article analyse les deux Annonciations en diagonale totalement atypiques, gravées par Altdorfer en 1513. Puis parcourt rapidement les rares Annonciations en diagonale qui ont suivi, du XVIème au XXème siècle.
Dans ce type assez rare d’Annonciation, l’Ange se présente par la droite. Encore plus rares sont celles qui comportent un donateur.
Chef d’oeuvre du jeune Filippino Lippi, L’apparition de la Vierge à Saint Bernard relève d’une iconographie rare, presque exclusivement florentine. Oeuvre gracieuse et savante, les érudits en ont déchiffré certaines subtilités sans les interpréter jusqu’au bout.
Nous allons terminer cette longue étude par un dernier mystère, que nous laisserons irrésolu : qui a peint et quand la troisième Annonciation de l’atelier de Campin, que nous avons laissée de côté jusqu’ici.
Nous pouvons maintenant rentrer dans l’atelier de Joseph, et déguster son assortiment de métaphores.
Nous voici maintenant à même de proposer une interprétation complète du panneau central du retable de Mérode
Munis d’une interprétation d’ensemble du panneau de Bruxelles (4.3 Premiers instants du Nouveau Testament), nous allons maintenant voir si elle s‘applique également au retable de Mérode, et si elle permet d’expliquer les étranges différences entre les deux panneaux (voir 4.2 L’Annonciation de Bruxelles). Les deux oculus Faisons l’hypothèse raisonnable que ces deux oculus, marqués chacun […]