Le peintre Michel Garnier (1753-1819) a laissé peu de traces. Deux de ses tableaux ont pour interêt de récapituler une dernière fois, en pleine tourmente révolutionnaire, tous les élements de la rhétorique de Greuze.
Combattant de la guerre de 1870, dreyfusard et grand-père du Premier Ministre Miche Debré, Edouard Debat-Ponsan fut un républicain incontestable et un peintre apprécié, notamment pour ses peintures de la vie paysanne. Parmi lesquelles on peut compter cette jeune gitane se peignant devant un miroir brisé…
Rembrandt a peint deux fois, à vingt ans d’intervalle, les Pèlerins d’Emmaüs. Entre l’oeuvre de jeunesse et celle de la maturité, les différences sont éclatantes, et les ressemblances éclairantes.
A 32 ans, Forain peint un pêcheur à la ligne solitaire, perché au bout d’une poutre dans la seule compagnie de son chien.
A 45 ans, Forain est marié depuis 5 ans : et c’est toute la famille – l’épouse, l’enfant, la bonne et le caniche, qui se déplace désormais pour le coup du soir.
Ce vase, une des plus anciennes représentations connues de l’épisode de l’Odyssée, est très proche du texte d’Homère. Il s’en écarte cependant sur quelques points…
En 1891, Waterhouse réalise une remarquable traduction, en couleurs, en grandes dimensions et en perspective, de la scène en 2D du vase du British Museum. Il s’en écarte cependant sur quelques points… et l’épreuve initiatique sous les feux de Midi devient, au delà des colonnes d’Hercule, un incident de navigation du côté des îles Shetland.
Dix-huit ans après Waterhouse, H.J.Draper produit un remake où le respect de l’archéologie des Sirènes tient moins de place que celui de leur anatomie.