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Dürer

Après ces anagrammes plus ou moins acrobatiques, passons maintenant à un jeu avec une seule lettre, qui n’a jamais été exploré jusqu’ici.

Le polyèdre de Melencolia I, invention de Dürer qu’on ne trouve nulle part ailleurs, est une énigme géométrique sophistiquée qui a résisté pendant plus de quatre vingts ans  aux investigations des chercheurs. Nous allons résumer ici l’article probablement définitif de Hans Weizel [1] qui reprend de manière systématique les travaux de ses prédécesseurs (essentiellement allemands) […]

Se focaliser sur la question de l’angle conduit, comme nous l’avons vu,  à une impasse. Une autre voie consiste  à essayer de retrouver les contraintes internes que Dürer a pu se donner, et donc la  logique interne ce ce polyèdre qui, avec le carré magique, constitue l’objet le plus intrigant de la gravure. Nous allons […]

Dans ce chapitre, nous allons oublier les aspects ingrats de la reconstruction perspective du polyèdre, ce que nous pourrions appeler sa « statique ». Et aborder la question sous une approche plus originale, que nous pourrions appeler sa « dynamique » :  puisqu’il s’agit d’une forme tout à fait originale, inventée par Dürer pour les besoins de Melencolia I,  […]

En raisonnant avec un peu d’abstraction, nous allons découvrir que les objets situés à proximité du polyèdre ont des caractéristiques formelles communes, qui s’estompent d’autant plus qu’on s’éloigne de l’objet de base. Ainsi la « transformation » qui est en train d’affecter le polyèdre résonne, de manière plus ou moins directe, sur les objets voisins : sortes […]

Et pourtant, elle tourne !

Le lecteur intéressé trouvera ici une interprétation alchimique de la partie droite de la gravure, ainsi qu’une explication de deux curiosités : la transition du signe à la signature, et la question de l’évanouissement du Fer.

Nous allons donc nous limiter ici à une question géométrique particulière que pose la gravure : y-a-t-il un rapport entre le carré magique et la sphère ?

Ceux qui connaissent bien le Carré de Dürer et ses motifs peuvent sauter ce chapitre, qui ne comporte aucun scoop.

Désordre organisé ou ordre désorganisé ? La surabondance d’objets déconcerte et aiguillonne l’intuition. Saturé d’informations, notre regard se fait inquisiteur et suspecte une histoire sous le brouillage.