L’oiseau devient parfois le support lubrique d’une imagerie licencieuse… Phallus ailé et vagins sur un couvercle attique, vers 450-425 av. J.-C., Musée national archéologique, Athènes Trois noms sont inscrits : Philonides (sous le phallus), Auletria, et Anemone. Celui de la troisième demoiselle nous est inconnu. Tintinnabulum Bronze pompéien, 1er siècle ap JC Le phallus ailé, orné de grelots, était un porte-bonheur courant […]
La cage à oiseaux est un réceptacle qui intéresse les deux sexes, selon qu’on considère ce qui y entre ou ce qui en sort.
Voici quelques exemples où elle penche côté fille, en tant que lieu accueillant pour les petits oiseaux.
Présentée ouverte avec l’oiseau qui va ou qui vient de s’échapper, la cage symbolise souvent la défloration.
Mais parfois, elle perd ce caractère irréversible et dramatique pour devenir, simplement, un lieu qui héberge un petit oiseau.
Tout comme la boîte de Pandore, la cage malencontreusement ouverte d’où l’oiseau va ou vient de s’envoler est l’image d’une catastrophe, certes privée, mais tout autant irréversible, qui menace les vraies jeunes filles.
Du XVIème au XXème siècle, nous allons suivre quelques occurrences de cette fable du chat et de l’oiseau…
Dans trois tableaux énigmatiques, Pierre Carrier-Belleuse a utilisé le même décor ferroviaire pour mettre en scène des rencontres bizarres, illustrant tantôt la petite histoire familiale, tantôt la grande…