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Le Diable ferait-il des incursions dans les Nativités sous la forme d’un bouc noir ? Une fresque de Giotto semble le suggérer…

Au terme de ce parcours parmi les brebis et les chèvres, revenons à Giotto, qui avait une raison bien personnelle d’en dessiner dans tous les coins…

Nous allons résumer l’interprétation classique de Panofsky et la prolonger pour ce qui concerne le bouc.

La gravure de Dürer a eu un grand retentissement, et a influencé pour longtemps l’iconographie de la Chute. Plusieurs successeurs, admirateurs ou imitateurs du maître de Nuremberg ont repris l’idée du bouc au Paradis, avec des significations variables…

Une morale implicite qui, depuis l’Antiquité Grecque jusqu’à des âges d’or plus récents, est connue sous tous les tropiques : « L’Amour est plus fort que les armes »…

« Amour et Guerre » : quelles résonances particulières – mythologiques, astrologiques, alchimiques – le thème pouvait-il éveiller, parmi les élites cultivées auxquelles Botticelli s’adressait ?

La progéniture de Vénus illustre, expérimentalement, combien l’idée de l’union des contraires, chez les Grecs, pouvait être complexe.

Pour comprendre la symbolique de ces Dieux en alchimie, il ne faut pas les prendre au sens vulgaire des métaux Cuivre et Fer, mais dans un sens « philosophique », c’est-à-dire réservé aux praticiens de l’Oeuvre.

Ne pourrait-on imaginer que Vénus dispose de charmes discrets, à opposer aux armes bien visibles de son partenaire/adversaire ?

Il est temps de nous intéresser à ces enfants-satyres, gracieux comme des chérubins mais aux oreilles velues, aux petites cornes et aux pieds de boucs.