Dans l’oeuvre prolifique de Steen, on ne compte qu’une vingtaine de pendants, dont seulement sept sont conservés. Sans doute les scènes de genre truculentes et pleines de fantaisie qui étaient sa spécialité, se prêtaient mal aux contraintes formelles des pendants.
Comme les meubles à secrets, Les Fileuses de Vélasquez fait partie de ces chefs d’oeuvres dont tout le monde a essayé de tirer les tiroirs. La plupart ont déjà été ouverts, mais il se trouve, je crois, qu’il en restait encore quelques-uns. La nature morte inversée Ce bref rappel sur la « nature morte inversée » n’a […]
Le coté binaire des pendants convenait bien à l’esprit moraliste de Greuze, mais les contraintes de la composition (ou du marché) l’en ont finalement détourné : il n’en a réalisé que moins d’une dizaine, et certains seulement en dessin. Les voici dans l’ordre chronologique, d’après le catalogue raisonné de 1908 [0]. En 1757, lors de […]
Les rares pendants de Mestu sont très discutés : si le Catalogue raisonné de 1908 en compte neuf dont huit conservés, celui de 2007 n’en retient plus que deux comme totalement confirmés. Je présente ici les neuf pendants du catalogue de 1908, par ordre chronologique, le but étant de situer dans cette maigre production le pendant le plus complexe de la peinture hollandaise : le diptyque de Dublin.
Dès leur retour de Rome (Van Honthorst à l’été 1620, Van Baburen probablement vers la même date) les peintres d’Utrecht importent des figures caravagesques dans une nouveauté très décorative adaptée aux intérieurs hollandais : il s’agit de parodier, sous une forme festive, la formule compassée du pendant conjugal, en l’étendant à toutes sortes de couples. […]
On ne sait rien de définitif sur les deux possibles pendants que Vermeer aurait pu réaliser, en encore moins sur ces idées quant à cette formule, à la fois en tant que peintre et en tant que marchand de tableaux.
Le point sur la question, agrémenté de quelques scoops.
Dans l’oeuvre prolifique de Boilly, (4500 portraits et cinq cents scènes de genre), on trouve une quarantaine de pendants. L’ensemble est intéressant sur la durée, puisque la longue carrière de Boilly (1761-1845) commence sous l’Ancien Régime, traverse la Révolution, fleurit sous l’Empire et s’étiole sous la Restauration.
Boilly n’adoptera jamais les courants dominants du néo-classicisme, ni du romantisme. Fidèle à ses sources flamandes, il passera des salons aux cabarets en louvoyant entre les modes, sans rien perdre de sa méticulosité ; ce qui en fait un témoin irremplaçable des bouleversements de l’époque.
En avançant dans sa carrière, Boilly se consacrera de plus en plus à des paires ou à des séries déclinant un même thème, souvent de manière humoristique ou caricaturale. Le Libéral (Jean qui rit) L’Ultra (Jean qui pleure) Boilly, 1818 , gravure de Caroline Hulot Ces deux études d’expression reprennent une classique opposition souvent traitée […]