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= PEINTRES =

Ami puis rival de Watteau, Lancret a produit un grand nombre de pendants, plus des séries que je n’ai pas traitées ici.

Cet article aborde la question du paragone par le petit bout de la lorgnette : à savoir quelques stratagèmes par lesquels les Peintres ont prétendu marquer un point, en présentant simultanément plusieurs vues du même objet.

Assez rapidement, la confrontation des deux sexes a été utilisée pour signifier autre chose qu’un rapport strictement conjugal.

David Wilkie réalisa plusieurs pendants pour le Régent (devenu ensuite le roi George IV), qui appréciait beaucoup cette formule. Après 1828, son style évolua vers un romantisme à la Delacroix, sans qu’il cesse pour autant de sacrifier à la mode des pendants.

Parmi les sept pendants d’Ochtervelt, seuls deux sont totalement confirmés. L’originalité des sujets mérité néanmoins ce court article.

Les quatre pendants de David sont intéressants moins par leur structure que par leur valeur de témoignage sur quatre moments particuliers de l’Histoire.

Je n’ai retenu ici que les cas avérés où Van Gogh a, dans ses lettres, déclaré explicitement qu’il s’agissait de pendants, ou les a décrits ensemble. Il se trouve qu’ils datent tous de la période mouvementée de son séjour en Provence : ce qui va nous donner l’occasion d’un parcours différent dans cette histoire tellement racontée.

Les sept pendants connus de Piero di Cosimo sont des oeuvres d’autant plus intéressantes – et déconcertantes – qu’elles appartiennent à la préhistoire des pendants, bien avant que la formule ne commence à se normaliser.

Les pendants de paysage chez Boucher sont relativement répétitifs. La plupart ont pour sujet une paire de constructions : colombier et moulin ; pont, digue ou portail, et moulin. On compte seulement deux pendants paysagers sans moulin.

On trouve parmi les nombreux pendants pastoraux de Boucher tous les appariements possibles : quelques rares femmes seules, mais surtout des couples, des trios, et des groupes plus importants de campagnards idéalisés.