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– Jeux de miroirs

La figure du peintre englobé dans son miroir comme une Tour Eiffel dans sa boule prend sa source dans les Vanités, et se prolonge dans un pur exercice de style.

Le miroir permet des constructions complexes, des sortes de devinettes visuelles, auxquelles très peu d’artistes se sont essayés.

Placé face au spectateur, le miroir lui montre ce qui se trouve derrièe lui, dans une sorte de champ-contrechamp pré-cinématographique.

A l’inverse de l’effet précédent, le miroir peut servir à connecter des éléments que la réalité sépare.

Par son cadre, le miroir détoure une partie de la réalité, comme la ferait une vitre ; et par son tain, il la retourne. De sorte que la combinaison du cadrage et du retournement crée des effets paradoxaux, où le miroir tantôt déconnecte, tantôt reconnecte, deux parties de la réalité.

L’effet Droste est un effet purement graphique, qui imite l’effet optique des miroirs en abyme, mais réplique l’image sans se soucier de l’inverser.

Quatre tableaux de Waterhouse montrent un miroir circulaire.

Dans lequel on réhabilite des tableaux prétendument fâchés avec les miroirs.

Sir William Newenham Montague Orpen a toujours été obsédé par sa propre image – et par les femmes.

Le miroir inverse ce qu’il reflète : de la conversion à la transgression, voici quelques exemples de son pouvoir transformant.