Parmi les sept pendants d’Ochtervelt, seuls deux sont totalement confirmés. L’originalité des sujets mérité néanmoins ce court article.
Schalcken est un « peintre fin », spécialiste des éclairages à la bougie. Six de ses sept pendants en contiennent une, souvent portée à hauteur du visage de manière assez artificielle : le sujet, parfois obscur, n’est que le prétexte à la mise en scène du savoir-faire de l’artiste
Les quatre pendants de David sont intéressants moins par leur structure que par leur valeur de témoignage sur quatre moments particuliers de l’Histoire.
Je n’ai retenu ici que les cas avérés où Van Gogh a, dans ses lettres, déclaré explicitement qu’il s’agissait de pendants, ou les a décrits ensemble. Il se trouve qu’ils datent tous de la période mouvementée de son séjour en Provence : ce qui va nous donner l’occasion d’un parcours différent dans cette histoire tellement racontée.
Les sept pendants connus de Piero di Cosimo sont des oeuvres d’autant plus intéressantes – et déconcertantes – qu’elles appartiennent à la préhistoire des pendants, bien avant que la formule ne commence à se normaliser.
Les pendants de paysage chez Boucher sont relativement répétitifs. La plupart ont pour sujet une paire de constructions : colombier et moulin ; pont, digue ou portail, et moulin. On compte seulement deux pendants paysagers sans moulin.
On trouve parmi les nombreux pendants pastoraux de Boucher tous les appariements possibles : quelques rares femmes seules, mais surtout des couples, des trios, et des groupes plus importants de campagnards idéalisés.
La naissance des pendants mythologiques peut être datée assez précisément à partir des ouvres exposées dans le Studiolo d’Isabelle d’Este à Mantoue.