Les chemins de fer ont tué le cadran solaire.
La radio a tué les chronomètres de marine.
Avec l’ombre à midi et des chameaux au pas régulier, on peut déterminer le rayon de la terre.
…un des cadres coupés par le bord du dessin est un miroir, dans lequel se reflète – détail qui a fait la célébrité du dessin – le regard du peintre lui-même…
…ce tableau lisse et apparemment irréprochable illustre ce que Degas, plus lucide ou moins hypocrite que ses contemporains, appelait la pornographie de Gérôme.
Ce tableau qui se voulait une leçon d’anatomie comparée, nous en propose involontairement une autre : celle de l’anatomie d’un ratage.
Au Salon de 1868, Gérôme se risque à exposer deux oeuvres qui tranchent avec ses productions habituelles : toutes deux représentent une exécution capitale, toutes deux nous montrent le regard rétrospectif des bourreaux sur leurs victimes, toutes deux tirent leur force dramatique de procédés novateurs…
Soixante ans après le drame, Gérôme crut désamorcer la polémique par l’exactitude scrupuleuse des détails, qui illustrent quasi littéralement le récit de l’historien Achille de Vaulabelle
L’amène amène ô catacombe Les mêmes pieds pour la gamine et la gardienne des colombes Sur l’allée paraphée de fourches Par mille pigeons amoureux L’avoir avoir ô téléphone L’air bourdonne des mêmes voix des monstresses des belladonnes Et les lourds pigeons me décernent Leur fiente en message pompeux Suis-je suis-je ce volatile Qui abandonne sa […]