Brièvement perçu à la fin du XVIIIème siècle sous le signe de la moquerie, l’index tendu s’éclipse pendant presque un siècle, telle une comète périodique, pour faire son intrusion fracassante – et définitive – sous le signe de l’esprit de sérieux.
La célébrité de l’affiche de Kitchener fait que, pendant une bonne cinquantaine d’année, le geste de l’index tendu fera office de stimulus automatique dès qu’il s’agit de recruter, aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix.
Le nerf de toutes les luttes étant l’argent, l’index tendu glisse facilement de l’appel au peuple à l’appel de fonds, s’adressant à tous ceux qui ne peuvent pas s’engager physiquement. Et devient en somme sens la version héroïsée de la main qui mendie.
Après des deux utilisations naturelles pour le recrutement et la collecte de fond, le même de l’index pointé s’est progressivement étendue à toutes sortes de causes, à commencer par celle de la prévention. En temps de guerre Sauvez la production ! Espagne, 1938, affiche de Henry (Enrique Ballesteros) Mis à part le slogan, qui est […]
En temps de paix comme en temps de guerre , le geste kitchenérien se décline dans des campagnes de mobilisation d’une grande diversité.
Le geste de l’index tendu est polysémique : sans insister sur le cas le plus courant (désigner ce qu’il faut regarder), nous allons en présenter différentes déclinaisons, qui tantôt pointent le spectateur, tantôt un tiers, avec des significations parfois glissantes.
Le crâne de cheval revêt, dans la peinture flamande, des significations diverses et souvent mal comprises. Petit catalogue d’exemples, en commençant par les cas où la tête de cheval est un élément du paysage.
Le crâne de cheval revêt, dans la peinture flamande, des significations diverses et souvent mal comprises. Petit catalogue d’exemples, avec un focus particulier pour les deux artistes qui ont exploité ce symbole avec le plus d’originalité : Bosch et Brueghel.