Les miroirs peuvent être agencés dans une vision panoptique qui cherche à prendre possession complète du sujet, avec des points de vue multiples, ou selon plusieurs modes de représentation.
Première technique : autant de miroirs que de points de vue.
Tout le monde connaît le truc des miroirs face à face, et tous les enfants se demandent ce qui se passe entre les deux quand il n’y a personne pour regarder.
De très rares peintres se sont senti suffisamment précis pour affronter cet effet d’optique : en revanche les photographes taquinent volontiers son vertige.
La parabole de la Brebis perdue mettait en valeur la figure paternelle et courageuse du berger, dans le monde hostile du désert. Celle qui lui succède immédiatement dans le texte de Luc est elle-aussi une parabole de la rédemption, mais adaptée aux femmes et à leurs qualités domestiques : économie, persévérance, propreté et sociabilité.
Il existe des portraits posthumes, mais pas de clichés posthumes : car la peinture autorise un décalage temporel entre le peintre et le modèle, que la photographie interdit. Il arrive que la photographie aide le peintre à se souvenir du modèle.
Dans son style très graphique, le peintre américain Harry Wilson Watrous s’est fait une spécialité du papier-peint révélateur, en arrière-plan de beautés quelque peu sulfureuses.
Celles qui donnent à manger à un oiseau peuvent, au choix, se comporter en mère ou en maîtresse-femme.
Nourrir des oiseaux, c’est prendre le risque du groupe : on trouvera dans cette activité des femmes dominantes : beautés aristocratiques, prêtresses, fermières, ou des petites dames délurées qui ne font pas dans le détail !