Les tableaux épistolaires ne sontpas un hymne à la banalité du quotidien, mais au contraire un hommage au progrès des temps et la puissance nationale.
Quelques années après la mise au point de ce prototype, Metsu va réaliser le plus parfait et le plus complexe des diptyques épistolaires. Les deux tableaux, jamais séparés au cours des siècles, se trouvent aujourd’hui à Dublin.
De manière exceptionnelle, les deux pendants « Lecture » et « Ecriture » ont été conservés, et sont toujours restés groupés au cours des ventes successives. Ils se trouvent actuellement à Dublin, où les deux amoureux continuent à vivre leurs destins séparés, à cinquante centimètres de distance.
D’où vient alors l’impression d’unité profonde entre les deux panneaux, qu’est ce qui fait que nous ne doutons pas de la continuité de l’histoire ?
Il faut attendre la toute fin du XVIIIème siècle pour que le thème de l’homme mené par la femme, jusqu’alors illustré par toute une série de volatiles, trouve de nouvelles incarnations.
Rops est le premier à avoir compris l’exceptionnel potentiel symbolique et érotique de la Dame au Pantin, qu’il va développer à trois reprises, sur une dizaine d’années.
Devenu à la mode, le Pantin XXème siècle va épouser toutes les péripéties de l’époque et se décliner à toutes les sauces : à fil, à main, réduit à une poupée voire simplement à un masque.
L’intérêt de ce vieux couple, le chien et le perroquet, est qu’il se présente tantôt fortuitement, à l’occasion d’une rencontre involontaire ; tantôt délibérément : et c’est alors pour des raisons très variées. Car il n’existe aucune référence ancienne, ni dans l’histoire naturelle, ni dans les métaphores, ni dans les fables, qui établisse un lien entre les deux : chaque artiste réinventera donc leur appariement symbolique.