Rops est le premier à avoir compris l’exceptionnel potentiel symbolique et érotique de la Dame au Pantin, qu’il va développer à trois reprises, sur une dizaine d’années.
Devenu à la mode, le Pantin XXème siècle va épouser toutes les péripéties de l’époque et se décliner à toutes les sauces : à fil, à main, réduit à une poupée voire simplement à un masque.
L’intérêt de ce vieux couple, le chien et le perroquet, est qu’il se présente tantôt fortuitement, à l’occasion d’une rencontre involontaire ; tantôt délibérément : et c’est alors pour des raisons très variées. Car il n’existe aucune référence ancienne, ni dans l’histoire naturelle, ni dans les métaphores, ni dans les fables, qui établisse un lien entre les deux : chaque artiste réinventera donc leur appariement symbolique.
Il existe très peu d’exemples où le perroquet et le chien sont représentés seuls, ou sans interaction avec les humains.
Le Chien est en somme l’Enfant de l’Enfant, mais un enfant permanent, voué à ne jamais grandir. L’ajout d’un troisième larron, le perroquet va compliquer cet équilibre.
On trouve assez souvent, dans les portraits d’enfants, d’autres couples oiseau/mammifère, dans lequel soit le perroquet, soit le chien, est remplacé par une autre bestiole.
Le perroquet et le chien font-il partie du mobilier, ou de la progéniture étendue jusqu’aux animaux domestiques ? C’est la grave question que posent d’antiques portraits de famille…
Les Femmes au perroquet et les Femmes au chien sont innombrables. Heureusement, celles qui cumulent les deux sont très rares