Moins courante et plus tardive que le disque digital du Christ, cette formule n’a pas acquis le même niveau de standardisation. Les cas conservés semblent relever de plusieurs iconographies différentes.
Si le passé du disque digital est obscur, sa postérité est maintenant assez connue : on trouve des exemples de ses deux variantes, digitale et palmaire, pratiquement sur quatre siècles.
Ce court article résume les rares hypothèses sur l’origine du disque digital : diptyques consulaires ou « orbicule royal ».
Ces deux motifs très théoriques font leur apparition dans la même période. Y-aurait-il un rapport entre ces deux iconographies innovantes ? Nous allons voir que la réponse n’est pas si simple….
On examine ici dans quelle mesure, à l’idée du « monde miniature » portée par le disque digital, a pu se surajouter l’idée de purification portée par la couleur dorée, voire l’analogie avec une « bonne monnaie ».
On expose ici l’interprétation concurrente de celle de l’hostie, qui s’est récemment imposée : le disque digital est une Terre en miniature.