Le format double page se prête à l’affichage de concepts opposés, dont la tension profite mécaniquement à l’image.
L’origine de la morale et de la pub : comparer deux contraires et prendre outrageusement partie pour l’un des deux.
La formule se caractérise par une contrainte visuelle forte : les deux images doivent être quasi identiques, la relation temporelle se déduisant de la comparaison.
Le format double page permet de présenter simultanément deux images qui ne sont pas liées ra un rapport d’opposition, mais plutôt de complémentarité.
La question à résoudre est de présenter deux variantes d’un produit sans réveiller la mécanique manichéenne inculquée à l’oeil à longueur de publicités.
La formule consommateur/produit est une des plus utilisées dans les pubs, de par son caractère universel : elle marche pour tous les produits et tous les consommateurs. Sa faiblesse est son caractère répétitif.
Dans cette formule, en regard de la pages dédiée au produit, la marque offre une image attirante ou attrayante : une image-cadeau qui n’est jamais gratuite.
Construite dans la durée par certains des meilleurs illustrateurs du temps, l’iconographie de la marque Scandale mérite bien une rétrospective.
1951, Illustrateur Jean Léger, hprints.com Ayant assuré son hégémonie dans la gaine, Scandale joue de son image de marque pour revenir, en 1951, sur le marché ultra-compétitif du bas. Article précédent : L’iconographie de Scandale (1/3) : du bas à la gaine… Bas Scandale ? Oui, Illustrateur Jean Facon Marrec, 1951 C’est encore Jean Facon Marrec […]