Dans l’oeuvre immense de Titien, il n’existe que trois pendants : mais l’un d’entre eux, en 1556-59, est l’un des plus riches et des plus profonds jamais réalisés.
Dès le XVIème siècle sont explorés toute une série de sujets, dont certains deviendront par la suite des standards des pendants.
Au XVIIème siècle, les pendants mythologiques sont pratiqués par tous les artistes majeurs, italiens ou hollandais. Ce court article regroupe quelques cas isolés, chez des artites qui n’ont guère pratiqué la formule.
Ami puis rival de Watteau, Lancret a produit un grand nombre de pendants, plus des séries que je n’ai pas traitées ici.
Cet article aborde la question du paragone par le petit bout de la lorgnette : à savoir quelques stratagèmes par lesquels les Peintres ont prétendu marquer un point, en présentant simultanément plusieurs vues du même objet.
Assez rapidement, la confrontation des deux sexes a été utilisée pour signifier autre chose qu’un rapport strictement conjugal.
David Wilkie réalisa plusieurs pendants pour le Régent (devenu ensuite le roi George IV), qui appréciait beaucoup cette formule. Après 1828, son style évolua vers un romantisme à la Delacroix, sans qu’il cesse pour autant de sacrifier à la mode des pendants.
Parmi les sept pendants d’Ochtervelt, seuls deux sont totalement confirmés. L’originalité des sujets mérité néanmoins ce court article.
Schalcken est un « peintre fin », spécialiste des éclairages à la bougie. Six de ses sept pendants en contiennent une, souvent portée à hauteur du visage de manière assez artificielle : le sujet, parfois obscur, n’est que le prétexte à la mise en scène du savoir-faire de l’artiste