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Interprétations

Cet article est dédié à un cas particulier : les inversions Lune-Soleil qui apparaissent dans la représentation du Quatrième Jour de la Genèse : la création des luminaires.

Le couple Soleil-Lune n’est qu’une parmi les diverses polarités qui se sont mises en place au cours du temps dans l’iconographie de la Crucifixion. Cet article introductif recense ce qui a été écrit pour expliquer la présence du couple des luminaires dans la scène sacrée, fait le point sur les différentes hypothèses quant à son origine, et reprend les explications qui ont été avancées pour les rares inversions Lune-Soleil.

La toute première Crucifixion connue en Orient, celle des Evangiles de Rabula, comporte une inversion Lune-Soleil. On en trouve ensuite dans toute la période byzantine, en particulier en Cappadoce. Les manuscrits syriaques, arméniens, et éthiopiens founissent également quelques exemples.

La relative fréquence des inversions dans le monde occidental permet de les regrouper selon une typologie originale : celles qui dépendent de la topographie du monument ou du contexte graphique, celles qui sont liées à une iconographie spécifique (intention apocalyptique, présence du centurion), et enfin les cas particuliers (fausses inversions, erreurs manifestes, inversions sporadiques).

Ce dernier article est consacré à des inversions médiévales particulières : autour du Dieu Annus ; dans les monnaies et sceaux (princes, ecclésiastiques, cités) ; dans des récits de voyage (au Paradis ou auprès des arbres oraculaires). Article précédent : Lune-soleil : Crucifixion 3) en Occident  Les inversions Lune-Soleil dans les représentations d’Annus La représentation […]

Des histoires tirées de la Vie de Bouddha se sont diffusée en Occident dous le nom de « Roman de Barlaam et Josaphat” . Cet article est consacré à sa toute première représentation occidentale, oeuvre majeure d’un sculpteur majeur.

Comment la non-inversion de Soleil et de la Lune donne la clé d’une iconographie méconnue.

Un artiste particulièrement original a illustré au début du XIVème siècle des traités d’instruction religieuse, probablement pour l’abbaye cistercienne de Maubuisson. Certaines de ses images constituent de véritables architectures symboliques, où le couple soleil-lune joue un rôle important pour la compréhension de l’image.

Remise en lumière d’un chef d’oeuvre obscurci

Cette Initiale I de la Génèse pose de nombreuses questions iconographiques, au premier rang desquelles le rapport entre les médaillons de la bordure et les scènes principales.