Le panneau de gauche Un jardin-antichambre Triptyque de l’Annonciation Atelier de Van der Weyden, vers 1440, Louvre, Paris (panneau central) et Galleria Sabauda, Turin (panneaux latéraux) L’idée du donateur adorant la Vierge depuis un jardin, devant un escalier et une porte donnant accès à la chambre de la Vierge, sera reprise plus tard par l’atelier […]
Une bonne manière d’aborder cette oeuvre foisonnante est de commencer à ras de terre, c’est-à-dire d’explorer sans chercher à les interpréter les multiples détails qui en font tout le charme.
Ce petit objet, exposé aux yeux de tous depuis son achat en 1956 à la famille des Comtes de Mérode, a fasciné des générations d’historiens d’Art, qui se sont disputés et se disputent encore dans des luttes homériques.
De même qu’il existe de faux-amis, il existe de faux-pendants où tout semble prouver une correspondance entre deux tableaux, alors qu’ils n’ont jamais été conçus pour être présentés côte à côte.
Transgressions… Estampe japonaise, vers 1850 Calendrier (e-goyomi) pour l’année Bunsei 1, 1818, British Museum L’estampe de gauche expérimente l’effet érotique de la découpe avec trois types de miroirs circulaires : à chevalet, à manche, ou suspendu, sans se préoccuper de la position de la dame. A droite, le miroir posé sur la table est […]
Au comble de la miniaturisation, l’artiste n’apparaît plus que comme une efflorescence fantomatique, un reflet sur des surfaces qui ne sont pas véritablement des miroirs.
Autant les études sur Melencolia I remplissent une bibliothèque, autant celles sur Saint Jérôme dans son étude tiennent sur les doigts de la main. Ce sont pourtant deux gravures jumelles, réalisées la même année 1514, et que Dürer vendait la plupart des cas par paire
Pour bien comprendre ce qui est véritablement exceptionnel dans le Saint Jérôme de 1514, il est nécessaire de prendre un epeu de recul pour passer en revue les gravures qui l’ont précédé : car pour ce coup de maître, Dürer n’en était pas à son coup d’essai.
Dans cette première lecture, nous allons proposer une interprétation « terre-à-terre », naïve, des objets de la gravure.