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= ICONOGRAPHIE =

Parallèlement aux Majestas Dei, une autre iconographie se développe à partir de l’époque romane autour du Christ trônant : celle du Jugement dernier.

Passons maintenant à l’art roman et gothique, où les Majestas domini avec globe abondent. Je présente ici des exemples des différents cas de figure, et je réponds à une question importante : le Seigneur est-il toujours assis ?

Continuons à chercher des globes dans ces deux pôles de l’art roman à ces débuts : dans l’Empire Germanique et dans la péninsule ibérique.

La Renaissance carolingienne peut se résumer, comme plus tard l’italienne, en deux formules :

le goût pour l’Antiquité ;
le respect des livres.

Après la fin de l’art paléochrétien en Occident, les images divines survivent dans l’art byzantin d’avant l’iconoclasme, puis dans l’art insulaire. Les témoignages de ces hautes époques sont rares, les images comportant un globe le sont encore plus.

A ces hautes époques, le caractère parcellaire des vestiges rend les généalogies difficiles et les interprétations périlleuses. Les rares globes apparaissent comme des variantes à l’intérieur de formules iconographiques « standards ». Cet article commence par deux préludes présentant ces formules typiquement paléochrétiennes, avant de passer aux deux types de globes : soit  piédestal, soit siège du Seigneur.

La représentation officielle du Seigneur en majesté (Maiestas Domini) a été très codifiée au cours des siècles, Commençons par présenter rapidement les six formules sous lesquelles, à Rome, on peut trouver un haut personnage debout ou assis sur un globe (le cas où il le tient en main est hors du cadre de cette série d’articles).

Nous entrons ici dans le domaine des hypothèses : peut-on retrouver le panneau perdu de Van Eyck uniquement par déduction ?

Où l’on ressuscite un Van Eyck disparu, et qui était pourtant sous nos yeux.

La cathédrale d’Evreux a conservé un ensemble exceptionnel de vitraux montrant de hauts personnages à taille humaine s’agenouillant devant la Madone. Pendant plus de deux siècles, on peut y suivre l’évolution du motif, et constater la remarquable constance des « règles » de placement respectées par les commanditaires.