De taille plus importante que le disque palmaire, le globe tenu à main gauche est presque toujours un insigne de pouvoir : du Christ-Roi, d’un Archange, d’un Ange, ou encore de Lucifer. Après un panorama rapide de ces cas, cet article examinera quelques exceptions.
Moins courante et plus tardive que le disque digital du Christ, cette formule n’a pas acquis le même niveau de standardisation. Les cas conservés semblent relever de plusieurs iconographies différentes.
Si le passé du disque digital est obscur, sa postérité est maintenant assez connue : on trouve des exemples de ses deux variantes, digitale et palmaire, pratiquement sur quatre siècles.
Ce court article résume les rares hypothèses sur l’origine du disque digital : diptyques consulaires ou « orbicule royal ».
Ces deux motifs très théoriques font leur apparition dans la même période. Y-aurait-il un rapport entre ces deux iconographies innovantes ? Nous allons voir que la réponse n’est pas si simple….
On examine ici dans quelle mesure, à l’idée du « monde miniature » portée par le disque digital, a pu se surajouter l’idée de purification portée par la couleur dorée, voire l’analogie avec une « bonne monnaie ».
On expose ici l’interprétation concurrente de celle de l’hostie, qui s’est récemment imposée : le disque digital est une Terre en miniature.
Cet article étudie le cas le plus fréquent de mandorles doubles : celui où les deux composante ont des formes ou des tailles différentes. Nous distinguerons trois catégories : la mandorle capsule, la mandorle siège-dossier, la mandorle cosmique. Puis nous tenterons d’appliquer ces distinctions dans un cas très énigmatique : celui des trois Majestas Dei de Montoire.