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Interprétations

De même qu’il existe de faux-amis, il existe de faux-pendants où tout semble prouver une correspondance entre deux tableaux, alors qu’ils n’ont jamais été conçus pour être présentés côte à côte.

On s’intéresse ici à des cas où le miroir est remplacé par autre chose… ou par rien.

Pendant les publications de Mr Lei Huang [1], j’avais évité toute forme de commentaire. A présent, j’ai encore vieilli et je profite de mon fils comme copiste. Je voudrais insister brièvement sur deux points. Deux copies inspirées du Maître du Tympan     Annonciation, tribunes Sud de la nef Annonciation, par le Maître du Tympan […]

Transgressions…   Estampe japonaise, vers 1850 Calendrier (e-goyomi) pour l’année Bunsei 1, 1818, British Museum L’estampe de gauche expérimente l’effet érotique de la découpe  avec trois types de miroirs circulaires : à  chevalet, à manche, ou suspendu, sans se préoccuper de la position de la dame.  A droite, le miroir posé sur la table est […]

Au comble de la miniaturisation, l’artiste n’apparaît plus que comme une efflorescence fantomatique, un reflet sur des surfaces qui ne sont pas véritablement des miroirs.

Autant les études sur Melencolia I remplissent une bibliothèque, autant celles sur Saint Jérôme dans son étude tiennent sur les doigts de la main. Ce sont pourtant deux gravures jumelles, réalisées la même année 1514, et que Dürer vendait la plupart des cas par paire

Pour bien comprendre ce qui est véritablement exceptionnel dans le Saint Jérôme de 1514, il est nécessaire de prendre un epeu de recul pour passer en revue les gravures qui l’ont précédé : car pour ce coup de maître, Dürer n’en était pas à son coup d’essai.

Dans cette première lecture, nous allons proposer une interprétation « terre-à-terre », naïve, des objets de la gravure.

Grace à une reconstruction perspective, nous construisons une grille de lecture inédite, qui nous servira pour la suite.

Lorsqu’on pressent un sens qui se dérobe, il est facile d’invoquer l’ironie, à défaut d’une meilleure explication. Méfions-nous en, mais cherchons-la quand même.