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= ICONOGRAPHIE =

A la période gothique, les débordements restent encore autorisés dans les scènes de bataille. On en rencontre également dans quelques manuscrits italiens exceptionnels. 

Certaines Apocalypses anglo-normandes prolongent la mode des débordements, à une époque qui leur est devenue globalement défavorable. Comme si l’énergie explosive du texte de l’Apocalypse autorisait à s’affranchir des contraintes ordinaires.

L’essor du gothique international, dans la seconde moitié du 13ème siècle, ne modifie pas la question du débordement : il reste extrêmement rare, localisé à quelques artistes ou à quelques types de manuscrits.

Dans les ateliers flamands du début du 15ème siècle se développe un style spécifique, dit pré-eckien, qui s’éloigne des idéalisations gothiques. C’est l’occasion d’un dernier tour de pistes des débordements, avant leur abandon définitif.

Cette mode touche uniquement les pays du Nord, catholiques comme protestants, entre 1520 et 1550.

Cette série d’articles défriche un point d’iconographie resté inexploré : dans les Crucifixions ou les Dépositions, il arrive qu’un des Larrons soit représenté de dos, le plus souvent le Mauvais, mais quelquefois le Bon

Après les larrons vus de dos dans les  calvaires plans, passons maintenant au cas très différent des calvaires vus de bais, en commençant par les tout premiers : dans les pays germaniques.

Après les calvaires vus de biais germaniques, passons un peu plus au Nord, où une formule moins excentrique va permettre de concilier la modernité de la perspective avec la centralité de la Croix.

L’Italie n’admet que fort tardivement la formule du larron vu de dos, sous forme de foyers isolés.

A partir du 17ème siècle, la formule reste rare, mais il serait fastidieux d’en faire un inventaire exhaustif.
Ce chapitre se contente donc de présenter quelques réalisations frappantes, et quelques cas où la filiation est certaine.