Cet article présente les nus de dos de Dürer, ainsi que leur influence sur certains artistes germaniques ou italiens.
Passé de mode en Italie, la vue de dos fleurit dans le deuxième moitié du XVIème siècle chez les Maniéristes du Nord, qui la mettent à toute les sauces. En réaction à cette surabondance, elle se raréfie à la période baroque, puis classique, sauf pour quelques thèmes avalisés pas les siècles.
Cette forme d’inversion s’explique par la position du couple lune-soleil relativement à l’édifice environnant. Elle concerne en premier lieu les Crucifixions, mais aussi d’autres thèmes justifiant la présence des luminaires, notamment les Majestés.
Ce dispositif particulier se développe lors de la Renaissance italienne, et consiste en deux figures l’une vue de face et l’autre vue de dos, disposées symétriquement.
Les premières figure comme fratelli apparaissent comme une variante de la symétrie hiératique qui régissait jusque là les figures de majesté. Elles sont introduites presque simultanément aux deux bouts de l’Europe, dans la Hanse et à Florence, par deux novateurs exceptionnels.
Cet article analyse un cas où la formule répond à une nécessité logique et non purement esthétique : il l’étudie séparément, en dehors de la chronologie générale du motif.
Ce troisième article parcourt d’autres cas particuliers et les replace dans la chronologie d’ensemble.
Dans sa double carrière de peintre et de sculpteur, Gérôme n’a pas cessé de peindre des statues, dans les deux sens du terme : en les intégrant dans ses tableaux et en leur ajoutant une polychromie. Il est à ce titre reconnu comme un acteur majeur du « paragone » au XIXème siècle