Si le passé du disque digital est obscur, sa postérité est maintenant assez connue : on trouve des exemples de ses deux variantes, digitale et palmaire, pratiquement sur quatre siècles.
Ce court article résume les rares hypothèses sur l’origine du disque digital : diptyques consulaires ou « orbicule royal ».
Ces deux motifs très théoriques font leur apparition dans la même période. Y-aurait-il un rapport entre ces deux iconographies innovantes ? Nous allons voir que la réponse n’est pas si simple….
On examine ici dans quelle mesure, à l’idée du « monde miniature » portée par le disque digital, a pu se surajouter l’idée de purification portée par la couleur dorée, voire l’analogie avec une « bonne monnaie ».
On expose ici l’interprétation concurrente de celle de l’hostie, qui s’est récemment imposée : le disque digital est une Terre en miniature.
Cet article étudie le cas le plus fréquent de mandorles doubles : celui où les deux composante ont des formes ou des tailles différentes. Nous distinguerons trois catégories : la mandorle capsule, la mandorle siège-dossier, la mandorle cosmique. Puis nous tenterons d’appliquer ces distinctions dans un cas très énigmatique : celui des trois Majestas Dei de Montoire.
Avant de nous intéresser aux mandorles composées de cercles symétriques, il est bon de passer en revue les autres schémas à base de cercles que l’on peut rencontrer ici ou là.
Le sujet est obscurci par le fait d’appeler « mandorle en huit » aussi bien les mandorles doubles dissymétriques et les mandorles à deux cercles égaux, qui ont une origine et une signification totalement différentes. C’est à ce second type de mandorle, les véritables « mandorles en huit », que cet article est consacré.
Cet article examine plusieurs types de « pathologies » de la mandorle double, et montre qu’elles résultent souvent, non pas d’une erreur ou d’une mauvaise compréhension, mais d’une intention particulière.