Nous possédons plus d’un millier de Vierges à l’Enfant françaises du XIVe siècle. Elles ont intéressé l’histoire de l’art du siècle passé, les travaux se sont raréfiés et cette sculpture n’intéresse plus grand monde. Raison suffisante de revenir sur le sujet.
Il est rare que naisse une nouvelle formule iconographique, et il est encore plus rare qu’on puisse suivre cette naissance avec précision. Cet article ne prétend pas résoudre les questions en suspens, mais présenter chrologiquement l’ensemble du dossier, en corrigeant au passage quelques erreurs bien installées, et en soulignant quelques trouvailles géniales de Lippi qui sont passées à peu près inaperçues.
Au point de sophistication où en est arrivé la traque universitaire des phallus refoulés ou défoulés, vaut-il encore la peine d’ajouter au catalogue ? Ces trois articles présentent, à côté d’exemples connus, quelques cas intéressants qui ont échappé aux spécialistes.
Certains objets malchanceux souffrent d’une forme qui les rend suspects au premier coup d’oeil.
Dans les cas que nous avons vu jusqu’ici, les objets suggéraient l’organe masculin soit par leur forme intrinsèque, soit par leur contexte. On examine ici des compositions plus ambitieuses, où l’objet est mis en scène pour évoquer une situation érotique précise.
Les images de la Luxure avec un oiseau sont rares, et semblent avoir été réinventées sporadiquement sans suivre une trajectoire iconographique unique.
Abraham Janssens, premier peintre d’histoire à avoir importé à Anvers les acquis du caravagisme, a été totalement éclipsé par la figure écrasante de Rubens. Cet article propose une sélection de ses oeuvres allégoriques ou mythologiques les plus originales er amusantes.
Bien que les commentateurs signalent ici ou là une figure qui dépasse du cadre, il semble que ces cas très particuliers n’aient pas été identifiés comme un procédé graphique récurrent et méritant explication. Cette série d’articles aborde donc un sujet pratiquement vierge, et qui s’est révélé étonnamment fécond.