Sous cet angle de vue, le pont le plus petit se trouve placé devant le plus grand, ce qui semble logique d’un point de vue visuel. Mais du coup, le pont le plus ancien est relégué au second plan, ce qui pose un problème de préséance. Il est intéressant de voir comment les artistes se sont débrouillés de cette contradiction.
Moitié barrage et moitié pont, l’Estacade et sa passerelle constituaient, en plein Paris, un édifice pittoresque dont de nombreux artistes, connus ou moins connus, nous ont laissé le souvenir.
Certains artistes ont exploité ses poutres énormes dans des points de vue piranésiens ; et se sont intéressé au contraste entre cette masse de bois et les monuments de pierre qui l’entourent.
La vue arrière met en valeur non plus la verticalité des madriers, mais la puissance des contreforts qui s’opposaient à la poussée des glaces.
Après le galop d’essai de « Mon cœur pleure d’autrefois », Khnopff reviendra quelques années plus tard sur cette technique de collage, en juxtaposant dans un même cadre un dessin rectangulaire et un dessin circulaire.
Un obélisque dressé sous un porche percé : Hubert Robert a peint à plusieurs reprises ce motif explosif, avec des intentions bien différentes de celle qu’un esprit moderne pourrait facilement suspecter…