Le Diable ferait-il des incursions dans les Nativités sous la forme d’un bouc noir ? Une fresque de Giotto semble le suggérer…
Il existe néanmoins une tradition religieuse opposant les brebis aux boucs : mais celle-ci est extrêment rare dans l’iconographie.
Au terme de ce parcours parmi les brebis et les chèvres, revenons à Giotto, qui avait une raison bien personnelle d’en dessiner dans tous les coins…
Nous allons résumer l’interprétation classique de Panofsky et la prolonger pour ce qui concerne le bouc.
La gravure de Dürer a eu un grand retentissement, et a influencé pour longtemps l’iconographie de la Chute. Plusieurs successeurs, admirateurs ou imitateurs du maître de Nuremberg ont repris l’idée du bouc au Paradis, avec des significations variables…
Dix neuf ans après « Les Frères », l’époque a bien changé. Mais Doisneau, dans un cliché qui apparemment n’a rien à voir, va reprendre les mêmes principes de symétrie et les mêmes ingrédients : deux véhicules, deux badauds et deux acrobates…
Une morale implicite qui, depuis l’Antiquité Grecque jusqu’à des âges d’or plus récents, est connue sous tous les tropiques : « L’Amour est plus fort que les armes »…
« Amour et Guerre » : quelles résonances particulières – mythologiques, astrologiques, alchimiques – le thème pouvait-il éveiller, parmi les élites cultivées auxquelles Botticelli s’adressait ?